Adepte de base-jump, il se fait greffer des crochets dans le dos pour sauter

Sauter du haut des plus beaux endroits du monde avant d'ouvrir un parachute pour se laisser porter par le vent, voici ce que vivent continuellement les base jumpers. Alors que certains expérimentent l'extrême en sautant des fjords, du One World Trade Center ou encore de la plus haute tour du monde, la Burj Khalifa à Dubaï, d'autres vont encore plus loin.
C'est le cas de Josh Miramant, un Américain originaire de San Francisco, qui a décidé de pousser le sport à l'extrême en pratiquant le "suspension BASE". Une version du base-jump un peu particulière combinée à un art du perçage corporel qui permet d'avoir son "matériel" à même la peau. Sans combinaison, ni sac, il a décidé de se faire greffer directement des crochets dans le dos pour l'attacher avant de sauter.

Et c'est lors d'une chute de 114 mètres de haut près de Phuket en Thaïlande qu'il a testé ses nouveaux "accessoires". "Honnêtement, je pensais que ça m'aurait arraché la peau. J'ai été étonné, car lorsque le parachute s'est ouvert, ça n'a pas été douloureux du tout (...) ça a déclenché l'une des plus grosses décharges d'adrénaline que j'ai jamais eue", explique-t-il au magazine Outside. Pour autant comme l'explique le média, les crochets ont été retirés peu de temps après le saut, laissant quelques incisions de quatre millimètres, et du sang. Pourtant Josh Miramant ne semble pas regretter son choix: "Quand vous sautez, il y a beaucoup plus d'adrénaline. C'est probablement le sentiment le plus fort du saut. [...] Vous sentez vraiment le vol avec votre peau".

Pourtant le jeune homme de 28 ans est loin d'être un habitué de cette pratique. Bien que comptabilisant 21 sauts à son actif, ce 13 mai, son saut filmé a été réalisé tout juste 22 jours après son premier. Ce moment a d'ailleurs été immortalisé en vidéo.