Comment nommer les pratiquants de taekwondo : "Taekwondoka" ou "Taekwondoïste" ?

Déjà certaine de décrocher six médailles olympiques, la Belgique ne cache pas ses ambitions dans les épreuves de taekwondo qui débutent aujourd'hui. Le plat pays est devenu ces dernières années une grande nation parmi l'élite de ce sport de combat.
Cette notoriété est due aux trophées glanés par nos deux stars de « l'escrime des pieds », Jaouad Achab (deux titres européens et un titre mondial) et Si Mohamed Ketbi (médaillé de bronze aux jeux européens de Bakou en 2015 et médaillé d'argent aux Mondiaux de la même année).
C'est d'ailleurs ce dernier, bruxellois de 18 ans, qui entamera les hostilités aujourd'hui (à 16h45) en -58kg face à l'Australien Safwan Khalil pour une place en ¼ de finale. Jaouad Achab et Raheleh Asemani -réfugiée politique iranienne naturalisée belge- entreront eux en lice dès demain pour défendre nos couleurs.
Un sport de précision
Alors que les médias traitent massivement ce début de compétition, les termes « taekwondoka » et « taekwondoïste » foisonnent sur le web et dans les journaux pour désigner les pratiquants de ce sport de touches de précision.
Toutefois, un seul est « réellement correct », selon l'association belge francophone de taekwondo (ABFT) : « Si taekwondoka' est communément accepté, le juste terme est taekwondoïste'».
Alors que « Judoka » et « Karatéka » (reconnus par le Grand Larousse Illustré 2016') sont effectivement utilisés pour désigner les adeptes du judo et du karaté, rappelons qu'il s'agit d'arts martiaux japonais. Ce suffixe signifie en effet "spécialiste". Or, le taekwondo est une discipline d'origine sud-coréenne.