Crash d'un Airbus A320 dans les Alpes, les premières photos du site de l'accident

par
ThomasW
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150 personnes ont été tuées mardi dans le crash d'un Airbus A320 de Germanwings, filiale low cost de la compagnie aérienne allemande Lufthansa, dans une zone très difficile d'accès du sud des Alpes. L'avion, qui effectuait une liaison entre Barcelone (Espagne) et Düsseldorf (Allemagne), transportait 144 passagers et six membres d'équipage, ce qui en fait la pire catastrophe aérienne sur le territoire français depuis plus de 30 ans.

Il s'est écrasé entre Digne et Barcelonnette (Alpes-de-Haute-Provence), dans la vallée de la Blanche, loin de toute habitation ou route d'accès. «Il n'y a plus besoin de secours, tout le monde est mort", a déclaré à l'AFP un gendarme participant aux secours au Vernet, à quelques kilomètres des lieux du crash, bouclés pour les besoins de l'enquête.

Selon les premières informations de la compagnie il y avait 67 Allemands à bord, dont une quinzaine d'adolescents rentrant d'un séjour linguistique, selon une source espagnole. La vice-présidente espagnole a évoqué «45 passagers (qui) portaient des noms de famille espagnols". Un Belge fait également partie des victimes.

Aucune cause du crash n'était immédiatement connue. «A ce stade, aucune hypothèse ne peut bien sûr être écartée", a dit le Premier ministre Manuel Valls, précisant qu'un «hélicoptère a pu se poser" sur les lieux de l'accident pour constater qu'il n'y avait aucun survivant. La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) a indiqué avoir déclaré le vol en détresse à 10H30, alors qu'elle n'avait plus aucun signal radar de l'avion ni contact avec l'équipage, qui n'a pas lui-même émis de message de détresse. Le secrétaire d'Etat aux Transports Alain Vidalies a souligné les difficultés d'accès dans «une zone enneigée, inaccessible par des véhicules». «Les conditions météo n'étaient pas spécialement mauvaises», a ajouté le secrétaire d'Etat.

Peu avant 18h, le ministre de l'Intérieur français Bernard Cazeneuve a confirmé qu'une boîte noire avant été retrouvée. Ce n'est qu'en fin d'après-midi, plusieurs heures après le crash, que plusieurs médias locaux ont diffusé les premières photos du site de l'accident. France Televisions a également survolé l'endroit où le drame s'est produit.

Ph : Stéphane Duclet, La Provence