Dépeceur de Mons - Vingt ans après: Plusieurs suspects identifiés, en vain
Des centaines de pistes ont été exploitées par les enquêteurs du dossier du "dépeceur de Mons". Des suspects ont été identifiés, en vain, fautes de preuves. Léopold Bogaert, dit "Le Gitan", compagnon d'une des victimes, Nathalie Godart, était un marginal vivant dans un camp à Jemeppe-sur-Sambre au moment de la disparition de cette dernière. Il fut placé sous mandat d'arrêt en avril 1997 puis relâché, faute de preuve. La piste sera écartée, comme celle d'un suspect de faits similaires, originaire du Monténégro, qui aurait séjourné en Belgique dans la période des faits et qui fut arrêté à New York en 2007; comme celle d'un médecin ORL montois, accusé par son propre fils, via des lettres envoyées à la justice montoise en août 2009 et en janvier 2010, d'être le dépeceur de Mons. Aucune preuve n'a pu étayer les "impressions" de l'auteur des courriers.
Les enquêteurs se sont également tournés vers le SHAPE à Casteau, sur une hypothèse que le dépeceur aurait travaillé pour l'OTAN avant de rentrer dans son pays d'origine. Le piste fut, comme les autres, fermée.
Source: Belga