Des prix en chocolat pour clôturer la cérémonie du Brussels Independent Film Festival

"How Camels Become Lions" (Belgique) de Lydia Rigaux a été couronné "Best Belgian Film". "À travers 4 épisodes, 4 membres d'une famille expriment leur lassitude d'être un chameau, une bête de somme. Ils réalisent que leurs tâches n'ont aucun sens et se retrouvent dans un désert spirituel", résume la présentation du film.
Récompensés
Le prix du "Best Narrative Feature Film" est revenu à "Bad Poetry Tokyo" (Japon) de Anshul Chauhan. Le "Best Documentary Feature Film" est allé à "Harm" (Hongrie) de Dénes Nagy. "Mum, I'm back" (Grèce) de Dimitris Katsimiris a été élu "Best Narrative Short Film". Le prix "Best Documentary Short Film" a récompensé "Sherry" (Etats Unis) de Eliane Lima. Le "Best Experimental Film" a été décerné à Alireza Keymanesh et Amir Pousti pour "Flatland" (Iran). Jonatan Schwenk a décroché le prix "Best Animated Film" pour "SOG' (Allemagne).
Sur plus de 2.000 films indépendants reçus, 67 avaient été sélectionnés pour être présentés gratuitement au public. Plus de 700 spectateurs ont pris part à la première édition, qui s'est ouverte le 11 février à l'Atomium avec une sélection de films expérimentaux. Les projections se sont ensuite succédées en semaine, au cinéma Galeries. Quelques personnes se sont vues refuser l'entrée lorsque des projections affichaient complet.
Cinéma difficile accessible à tous
Le Brussels Independent Film Festival s'inspire du Festival International du Film Indépendant de Bruxelles, qui a été fondé en 1974 et s'est arrêté en 2012. Il montrait des films expérimentaux provocateurs. Pedro Almodóvar, François Ozon et Nanni Moretti y avaient notamment été invités. "Nous n'avons pas de tapis rouge; nous n'organisons pas de fêtes chics; nous voulons juste montrer des films et toutes les projections sont gratuites, avec du popcorn", explique Kris De Meester, de l'organisation de l'évènement. "C'est notre approche pour montrer un cinéma difficile et le rendre accessible à un large public".