Il est temps qu'une «éminence grise» prenne la relève des préformateurs, selon la FEB

Pour l'administrateur délégué de l'organisation patronale, il est à présent important que le PS et la N-VA "dédramatisent" : "ils n'ont pas de majorité ensemble, donc les autres partis devraient pouvoir avoir leur mot à dire. C'est un moment délicat", explique-t-il.
Le temps presse, souligne-t-il. "Nous allons perdre 10% de notre prospérité et avoir 150.000 à 200.000 chômeurs de plus."
Besoin d'un technocrate « sans ambition politique »
Plutôt que des élections qui, selon Pieter Timmermans, ne résoudraient rien et seraient irresponsables en pleine crise du coronavirus, il veut qu'une personne extérieure consulte les ténors politiques, la Banque nationale, le Bureau du plan et les partenaires sociaux. "Il ou elle doit faire le point sur les besoins dans les domaines socio-économique, écologique et numérique, puis trouver qui se montre prêt à embarquer. Il faut espérer qu'une majorité se dégage alors."
Le patron de la FEB ne précise pas à qui il pense concrètement pour ce "scénario d'urgence". Mais il faut que ce soit quelqu'un sans ambition politique et qui connaisse bien le terrain socio-économique. Ce formateur technocratique ne devrait pas non plus diriger le gouvernement éventuel qui découlerait de son travail, estime Pieter Timmermans.