L'administration Biden va réunir les familles de migrants séparées durant l'ère Trump

Des familles de migrants séparées sous la présidence de Donald Trump vont commencer à pouvoir se retrouver cette semaine, a annoncé l'administration Biden.
par
oriane.renette
Temps de lecture 2 min.

«Aujourd'hui n'est qu'un début. Nous sommes en train de réunir le premier groupe de familles, beaucoup d'autres suivront», a indiqué le ministre de la Sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas, dans un communiqué dimanche.

Il a évoqué sur Twitter le sort de mères «qui ont fui des situations extrêmement dangereuses dans leur pays d'origine et qui sont restées dans des environnements dangereux au Mexique». «Ces quatre mères pourront serrer leurs enfants dans leurs bras, après tant d'années.»

Une politique "plus humaine"

Sans dire clairement que les familles sont réunies sur le sol américain, les autorités évoquent leurs efforts pour fournir des documents d'entrées aux Etats-Unis.

Le président Joe Biden a promis une politique migratoire plus «humaine» après les années Trump et sa politique dite de «Tolérance Zéro», lancée en 2018.

Elle consistait à ouvrir des poursuites pénales contre toute personne entrée illégalement à la frontière avec le Mexique. Conséquence: des parents ont été placés en détention sans leurs enfants et certaines familles n'ont jamais été réunies.

Les drames vécus par ces enfants ont suscité un tollé jusque dans les rangs républicains, si bien que Donald Trump avait ordonné d'y mettre un terme, un juge imposant de son côté la réunion des familles divisées.

«La cellule de crise en charge des réunions travaille nuit et jour, à travers les autorités fédérales et avec les avocats des familles et nos partenaires étrangers, pour remédier à la séparation cruelle des enfants par l'administration précédente», a plaidé Alejandro Mayorkas.

Cette annonce intervient alors même que Joe Biden est aux prises avec la plus forte hausse en quinze ans d'arrivées de migrants à sa frontière sud.

Les républicains accusent le président d'avoir causé un «appel d'air» en assouplissant les politiques migratoires de son prédécesseur Donald Trump.

Lire aussi : Des policiers américains attaquent Trump en justice