Le bonheur à tout âge

« L'objectif est de faire en sorte que les résidents de notre établissement restent au centre de la vie et puissent profiter agréablement de la vie », explique le directeur Gonzague de Gruben (photo) : « Différents services sont prévus (petit-déjeuner en chambre, déjeuner varié, etc.), comparables à ceux d'un hôtel cinq étoiles. Un « tea-time » est même organisé l'après-midi (rires). »

« L'hôtellerie ne m'est certainement pas inconnue. Après une longue carrière dans le secteur hôtelier international et 6 ans dans le commerce de détail, j'ai fait mon entrée dans le secteur des soins de santé en 2012. Pendant plusieurs années, j'ai dirigé l'établissement Armonea, situé à Rotselaar, et à la fin de l'année dernière, j'ai eu l'occasion de me charger, en tant que directeur, du lancement des Floralies. Cela a été un réel défi en raison des nombreux éléments à prendre en considération lors de la préparation d'un tel lancement. Une part importante du travail consiste à recruter du personnel de qualité : une vaste équipe composée d'aides-soignants et d'infirmiers, mais aussi de cuisiniers et de techniciens de surface, sans oublier le personnel administratif et les dirigeants opérationnels de ces différents services. »

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Bâtir la confiance

« En réalité, cela a été de loin le plus beau défi que j'ai eu à relever : pouvoir composer moi-même une équipe. En tant que membre de l'équipe, vous êtes à la base d'un nouvel établissement, d'une nouvelle histoire. Je souhaite conserver pendant longtemps les membres du personnel que j'engage. C'est non seulement important pour leur propre sécurité d'emploi, mais aussi pour la relation avec les résidents. Par souci de stabilité, il est important que ces derniers côtoient chaque jour les mêmes personnes, afin de se sentir à l'aise. Nous avons aussi un département réservé aux personnes atteintes de démence, où il est essentiel que les résidents ne soient pas confrontés à de nouveaux visages toutes les deux semaines. C'est une question de confiance qui ne peut se construire que sur le long terme. »

« Le diplôme est évidemment une exigence de base mais l'état d'esprit est encore beaucoup plus important à mes yeux. Une personne ayant l'attitude adéquate peut apprendre énormément durant sa carrière. Nous sommes avant tout au service des résidents, et lorsque nous travaillons avec des personnes adoptant une attitude positive, c'est déjà à moitié gagné. C'est aussi de cette manière que je considère ma propre fonction, qui ne consiste pas à rester assis derrière un bureau, mais à être sur le terrain, à l'écoute des résidents et de leur famille pour veiller à ce que tout le monde soit heureux chez nous. »