Le Cirque Royal surfe sur le succès

La gestion de ce lieu culturel a connu quelques remous sur les terrains juridique et politique, depuis que la Ville de Bruxelles a entrepris en 2014 de résilier la concession avec le Botanique et de l'attribuer à Brussels Expo, une ASBL dépendant d'elle et présidée par le bourgmestre Philippe Close.
Le Botanique et le Sportpaleis d'Anvers avaient déposé une candidature en association, dans le cadre de l'attribution du nouveau contrat de concession, mais le duo n'avait pas été retenu.
La concession à Brussels Expo avait cependant été cassée sur décision de justice. La Ville de Bruxelles avait alors décidé de confier l'exploitation du Cirque Royal à sa Régie foncière.
Celle-ci a pris en charge les travaux de rénovation et de mise en conformité des lieux qui ne satisfaisaient plus aux normes de sécurité, au moment de la clôture de la concession au Botanique. Plus de 5,7 millions ont été injectés dans l'opération.
Une saison record
Selon le bourgmestre de la Ville de Bruxelles Philippe Close (PS) et l'échevin en charge de la Régie foncière Khalid Zian (PS), ainsi que le directeur du Cirque Royal, Denis Gerardy, on prévoit de 160 à 165 dates pour la saison 2019-2020, un record depuis la création de la salle.
La programmation comprend entre autres des enregistrements d'émissions télévisées, six à dix captations de spectacles, six à huit spectacles privés et deux à trois spectacles cinématographiques.
D'après Philippe Close, les résultats financiers ont eux aussi dépassé les espérances. La salle de spectacles a un impact significatif sur l'emploi. Les jours de représentations, elle donne de l'emploi direct à une quarantaine de personnes, sans parler de son impact sur les commerces voisins.
D'ici un an, les anciennes écuries situées sous la salle devraient être réaménagées en une salle polyvalente de 320 places pour du show-case, des répétitions, concerts, réceptions, ...