Le grand jour pour Valériane, du "Meilleur Pâtissier"

Valériane, candidate belge du «Meilleur Pâtissier», rencontre Ludovic et Charles en finale du concours de pâtisserie amateur, ce lundi soir sur RTL-TVI. Les trois finalistes s'affronteront sur le thème de la fête foraine.
par
Camille
Temps de lecture 3 min.

Dernière ligne droite pour Valériane, candidate belge du «Meilleur Pâtissier». Ce lundi soir, l'institutrice originaire de Hannut se mesure à Charles et Ludovic dans le cadre de la grande finale de cette septième saison. Une ultime étape qui tournera autour de la fête foraine. «Je ne pensais pas aller jusque là!», lance Valériane avec des étoiles dans les yeux «Je suis à la fois heureuse d'être en finale de cette belle aventure et triste de ne pas y voir Olivier. Il a été éliminé lors de la demi-finale. C'était mon coup de cœur parmi les candidats. J'aurais bien voulu vivre cette expérience avec lui. Il y a aussi et évidemment beaucoup de stress car 500 personnes seront invitées à cette finale. Il y aura les familles de tous les candidats.»

Vous démarrez cette finale avec le fameux tablier bleu (symbole du Pâtissier de la semaine que Valériane a reçu lundi dernier, ndlr.) que vous portez pour la seconde fois...

«Oui! C'est une vraie fierté pour moi et pour mes enfants de commencer la finale avec le tablier bleu. J'espère que ce tablier me portera chance!»

L'objectif, à ce stade, c'est de gagner à tout prix la finale?

«Il y a évidemment l'envie de gagner. Mais, à ce stade, je peux dire que j'ai déjà tout gagné. Quelle que soit l'issue de cette finale, je serai fière d'avoir participé à une telle émission. Elle m'a apporté énormément de choses. Parmi elles, beaucoup de rencontres humaines intéressantes. Et, surtout, elle m'a donné envie de pâtisser encore plus et d'aller plus loin au niveau professionnel.»

 

Est-ce qu'à ce stade, la compétition se fait ressentir?

«Non, pas du tout. Je suis en finale face à Ludovic et Charles, deux personnes que j'adore. Ca se voit d'ailleurs bien à l'écran. En dehors des caméras, on s'entend d'ailleurs encore mieux. On se voit souvent chez l'un ou chez l'autre.»

Quelle est votre force pour gagner cette finale, selon vous?

«Je ne sais pas si c'est une force mais, en tout cas, je peux dire que je suis quelqu'un de très organisé. Quand je reçois une recette, tout est bien dessiné dans ma tête. Au début de la saison, j'ai eu quelques soucis avec l'organisation de mon plan de travail parce qu'il est beaucoup plus petit que celui que j'ai à la maison. Mais bon, j'ai réussi à passer au dessus de ça.»

Qu'est ce qui vous avait motivé à participer au Meilleur Pâtissier?

«En fait, je ne voulais pas y participer au début. Je ne me sentais pas capable de me mesurer à d'autres candidats amateurs. Mais, mes amis n'étaient pas de cet avis. Ils me poussaient à y participer. Un jour, j'ai cédé et je me suis inscrite. Puis, j'ai été sélectionnée et tout s'est fait naturellement, étape par étape.»

A la maison, vous pâtissez souvent?

«J'adore pâtisser. Il m'arrive de me mettre à faire des merveilleux, le péché mignon de mon mari, lors d'une pause publicitaire.»

Elle pense déjà à la suite

Alors que la finale du « Meilleur Pâtissier » n'a pas encore eu lieu, Valériane a déjà préparé l'après-télévision. Contrairement à d'anciens candidats, la Belge ne souhaite pas ouvrir sa propre boutique. Son rêve à elle, c'est de pouvoir allier le partage des connaissances et sa passion pour la pâtisserie. « Pour le moment, j'adore mon boulot d'institutrice. C'est pour cela que j'ai envie de pouvoir rester dans le domaine de la pédagogie en transmettant mon savoir sur la pâtisserie », explique celle qui donne désormais des cours dans l'atelier verviétois du chocolatier belge, Jean-Philippe Darcis. Un exercice qui la stresse « 1000 fois plus » que de participer au « Meilleur Pâtissier ». « Je suis face à des personnes qui ont payé pour que je leur donne cours de pâtisserie. Ca met donc la pression. Je remercie Jean-Philippe Darcis de me donner cette belle opportunité. »

 

Aurélie Parisi