Le prince Laurent se confie sur son enfance difficile et sa relation avec le roi Philippe

Le magazine "Politico", réputé pour son sérieux, couvre l'actualité européenne de façon globale. Ainsi, sur leur site web, on découvrait un article consacré au prince Laurent et à sa relation avec l'Etat ce lundi. Rédigé par Simon Marks, il regorge de confidences sur le "prince-clown", comme il a parfois été traité dans la presse selon ses propres dires.
Le prince Laurent n'est pas le meilleur ami du gouvernement Michel et ce dernier le lui rend bien. Depuis l'affaire des fonds lybiens, Il clame également son droit de récupérer 50 millions d'euros, toujours bloqués malgré une décision judiciaire en sa faveur, "pour assurer le fonctionnement de mes bureaux", explique-t-il.
Les incidents diplomatiques et autres frasques du prince Laurent, qui lui ont valu une réduction de son salaire de 15%, rendent le frère de Philippe agaçant pour certains, et amusant pour d'autres. Le 21 juillet, le frère du roi se montrait encore critique face aux politiques, les urgeant de former un gouvernement au plus vite.
Une enfance difficile
Si une longue partie de l'article revient sur ce rapport difficile, il s'attarde également sur l'enfance et l'adolescence de Laurent, qui a dû vivre dans l'ombre de son frère. Lorsqu'il était plus jeune, il était atteint de dyslexie et son passage par une école néerlandophone n'a donc pas été facile. Là bas, il sera moqué par ses camarades de par son statut et ses origines.
Par ailleurs, le petit prince n'a jamais compris pourquoi il était traité différemment que son frère Philippe, et vivait mal la distance mise entre lui et ses parents, qu'il ne voyait pas souvent. "Les enfants ne comprennent pas cela. Quand tu as un frère aîné et qu'il reçoit un traitement différent, tu te poses beaucoup de questions", a-t-il confié dans un entretien téléphonique. S'il admet que leur relation est désormais bien meilleure, il confirme que leur éducation a été complètement différente.