Le réseau des bus TEC très perturbé jeudi matin

A la suite du préavis de grève déposé par la CGSP, le réseau du TEC Charleroi est actuellement très fortement perturbé. Ainsi, à 6h00, seuls deux bus de la ligne 75, un bus de la ligne 91 et deux bus de la ligne A roulent. Aucun métro ne circule. Les stations sont fermées. Les dépôts de Jumet, Genson et Anderlues sont actuellement bloqués, peut-on lire sur le site du groupe TEC.
Point sur les perturbations
Le réseau du TEC Liège-Verviers est quasi paralysé jeudi à 7h30. Aucun service n'est assuré à Bassenge, Eupen, Jemeppe, Omal, Oreye, Robermont, Rocourt, Verlaine, Wanze et Warzée. A Verviers, par contre, 56% des services sont assurés.
Du côté du TEC Hainaut, le mouvement de grogne est également bien suivi. Les services sont complètement à l'arrêt dans la région du Centre. A Mons, seuls 2% des services sont assurés, pour 38% dans le Borinage et 70% dans le Hainaut occidental. Le réseau du TEC Namur-Luxembourg est aussi fortement troublé en raison d'importants blocages, quasiment généralisés, sur l'ensemble des deux provinces.
Concernant le TEC Brabant wallon, 71% des services seront assurés durant la journée.
En revanche, les 900 circuits de transport scolaire vers l'enseignement ordinaire et spécialisé ont tous été assurés, selon un communiqué du TEC envoyé vers 8h00.
Raisons de la grève
Les actions de la CGSP ont débuté vers 4h00 du matin, indique M. Vickevorst qui se trouve au piquet de grève installé au dépôt de Robermont (Liège). "Une trentaine de personnes sont présentes au piquet. Les bus sont à l'arrêt quasi dans toute la Wallonie. Nous sommes satisfaits: le mouvement (de grève) est bien suivi à travers la Région", estime-t-il.
"Le personnel de l'Infotec n'ayant pu accéder à ses bureaux, aucun renseignement téléphonique ne pourra être communiqué ce jour", peut-on lire sur le site des TEC, qui invitent la clientèle à consulter la rubrique "Actualité" du site www.infotec.be pour connaître en détails les lignes et les parcours touchés.
La CGSP a décidé d'appeler à la grève ces jeudi et vendredi, le syndicat socialiste estimant que la direction n'a apporté "aucune garantie" quant aux problèmes que sont à ses yeux les volontés gouvernementales de fusionner les TEC, instaurer un service minimum et sanctionner les travailleurs participant à des grèves sauvages. Le mouvement n'a pas été suivi pas ses homologues libéral et chrétien de la CGSLB et de la CSC, pour qui la concertation sociale peut encore avoir lieu.