Les yaourts « périmés » peuvent être mangés trois semaines après la DLC

Voici une étude qui va contribuer à réduire le gaspillage alimentaire. En effet, dans son édition de juin 2017, le magazine français 60 Millions de consommateurs a consacré un test comparatif aux yaourts. L'association de défense de consommateurs s'est notamment intéressée à la date limite de consommation (DLC) indiquée sur les yaourts.

60 Millions de consommateurs a examiné comment six types de yaourts (nature fermes, nature brassés, fruits en morceaux, fruits mixés, aromatisés, laits fermentés) évoluaient une fois que leur DLC était dépassée d'une, de deux et de trois semaines. Les analyses prenaient en compte deux marqueurs de « fraicheur » : la flore bactérienne et le pH (indice d'acidité).

Ne jetez pas vos yaourts périmés

Résultat : Même trois semaines après la DLC, tous les types de yaourt analysés restaient parfaitement mangeables. « Le pH varie très peu et se situe aux alentours de 4,3 à 4,4 en moyenne durant toute l'étude. Bien que l'on observe une très légère acidification des produits, elle serait imperceptible par les consommateurs. », révèle l'association.

Sur la soixantaine de yaourts analysée, aucune souche pathogène n'a été retrouvée. 60 Millions de consommateurs arrive à la conclusion que manger un yaourt périmé de trois semaines ne présente pas de danger pour la santé.

Attention à certains signaux

Néanmoins, l'association précise que cette étude ne porte pas sur les desserts lactés (mousses ou crèmes au chocolat, liégeois, etc.) et qu'il faut que le yaourt ait bien été conservé au frais. De plus, si un yaourt dont la DLC est dépassée de trois semaines est théoriquement encore bon, le consommateur doit être attentif à certains signes qui ne trompent pas et éviter de manger de manger un yaourt qui semble altéré, avec un opercule gonflé, une mauvaise odeur ou des traces de moisissure par exemple.