« Pour la Saint-Valentin, les gens veulent une assiette qui épate »

Maximilien Dienst prépare un menu royal pour la fête des amoureux sur La Deux.
par
Marie
Temps de lecture 3 min.

À l'occasion de la Saint-Valentin, Maximilien Dienst et Fanny Jandrain reçoivent, pour la première fois, à la maison. Un numéro spécial de «Max & Venus» que les téléspectateurs pourront suivre, ce dimanche, en prime time sur La Deux, et au cours duquel plusieurs personnalités viendront parler de la fête des amoureux. Parmi elles, Gilbert Montagné, Tatiana Silva ou encore Laura Laune.

Chef de la soirée, Maximilien Dienst nous explique le menu qu'il compte préparer à ses convives. «On va débuter par un plat à la langoustine assez facile à faire et plutôt visuel qui a pour but de séduire. Il faut que ça provoque une sensation quand on la met en bouche», explique l'ex-candidat de «Top Chef» qui nous éclaire sur les plats à éviter lors de la Saint-Valentin. «Je recommande moins les cuisses de grenouilles à l'ail, par exemple (rires). Le jour de la Saint-Valentin, les gens qui vont au restaurant s'attendent à avoir quelque chose de différent dans leur assiette. Ils veulent être épatés. C'est pour ça que les menus de fête contiennent souvent des produits un peu plus prestigieux qu'on ne travaille peut-être pas forcément d'habitude.»

Fêtez-vous la Saint-Valentin?

«Jamais! Pour moi, c'est une fête qui ne représente pas grand-chose. D'ailleurs, je la passe chaque année dans mon restaurant. Mais, j'ai l'impression que ma copine attend quelque chose donc je vais sûrement penser à lui faire plaisir en achetant un bouquet de fleurs, par exemple.»

Est-ce que c'est elle qui fait à manger à la maison?

«De temps en temps. Mais je vous avoue qu'après une journée derrière les fourneaux, je préfère aller au restaurant ou me commander un truc à manger. Je ne cuisine jamais pour moi. À force de cuisiner, on n'a plus trop envie de manger non plus. Et, il ne faut pas croire que c'est parce que je suis cuisinier que je mange tous les jours du foie gras et du homard. Comme on dit, c'est toujours le cordonnier le plus mal chaussé.»

Est-ce que vous trouvez que la clientèle de votre restaurant (Les pieds dans le plat) a changé depuis vos apparitions à la télévision?

«Oui, même si je garde mes fidèles depuis des années. Les jeunes qui viennent manger au restaurant pensent souvent trouver un spectacle dans l'assiette comme dans ‘Max & Venus' ou ‘Top Chef'. Mais, la façon dont on cuisine dans le restaurant est différente. C'est évidemment bien présenté mais on est plus basé sur le produit que sur la présentation.»

Vous êtes connu pour ne pas avoir votre langue dans votre poche. Vous en jouez dans l'émission?

«Évidemment! C'est pour ça, en partie, que les gens allument leur télé. Il faut être suffisamment déjanté pour pouvoir les attirer. Bien cuisiner ne suffit plus, il faut se diversifier en faisant aller de sa gueule! Avec Fanny, on essaye vraiment d'amener les téléspectateurs dans notre univers sans qu'ils croient qu'on ne fait que ça. Il faut également qu'ils comprennent qu'il y a un vrai travail derrière le métier de cuisinier. Qu'on n'est pas juste là pour sortir des vannes. Mais, clairement, ça ne sert à rien de changer ma manière d'être parce que je suis à la télévision. La RTBF est venue me chercher pour ce que je suis.»