Tout ce qu'il faut savoir sur les autotests vendus en pharmacie dès ce mardi

Dès ce mardi 6 avril
par
oriane.renette
Temps de lecture 3 min.
, des tests antigéniques rapides seront disponibles dans les pharmacies. Coût, fonctionnement, fiabilité : on fait le point sur cette nouvelle étape de la stratégie de dépistage en Belgique.

Les officines seront fournies en autotests à partir du 6 avril. Il s'agit de tests antigéniques rapides auto-prélevés et auto-lus. Le préleveur est donc aussi celui qui lit le résultat, obtenu en 15 à 20 minutes.

Seuls les plus de douze ans peuvent procéder à un autotest. Pour les plus jeunes, ce sont leurs parents qui devront effectuer le prélèvement et en analyser le résultat.

Comment fonctionnent-ils ?

L'autotest est réalisé grâce à un écouvillon (sorte de long coton-tige, comme pour les tests PCR) qui permet de prélever un échantillon dans le nez et/ou dans la gorge, en fonction des modèles. Le frottis nasal sera moins profond que lorsque ce test est effectué par un professionnel de la santé.

L'écouvillon est ensuite placé dans un tube contenant une solution. Cette solution doit être déposée sur la barrette de test, qui livrera son résultat dans les 20 minutes.  

S'il s'avère positif, ce résultat devra toujours être confirmé par un test PCR. S'il est négatif, une confirmation ne sera pas nécessaire. À retenir toutefois : un résultat négatif ne garantit pas à 100% que l'on n'ait pas été contaminé.

Pour une fiabilité maximale, il  convient de conserver ces autotests dans une armoire, à une température comprise entre 15 et 25°C.

À quel prix ?

Les personnes bénéficiant de l'intervention majorée (BIM) ne devront payer qu'un euro. Le remboursement, dont la mise en œuvre est prévue à partir du 12 avril, sera toutefois limité à deux fois par semaine par membre du ménage.

Pour les autres, il faudra débourser entre 5 et 10 €, le prix final n'étant pas encore connu.

À quel point les autotests sont-ils fiables ?  

Les autotests affichent une fiabilité moindre que les PCR. En effet, les tests PCR restent le type de dépistage présentant la plus haute fiabilité. En cas de symptômes du coronavirus ou d'un contact à risque, il reste donc indispensable de se faire tester dans un centre de dépistage ou auprès de son médecin généraliste.

En outre, ces tests PCR détectent les variants du virus, au contraire des autotests.

Quelle disponibilité ?

Pour l'instant, deux autotests ont été validés par l'Agence fédérale des médicaments et produits de santé (AFMPS) : ceux développés par les firmes Roche et Biosynex. Plusieurs millions d'unités ont été distribuées dans les pharmacies.

Plusieurs dossiers sont à l'étude auprès de l'AFMPS. La liste des autotests disponibles devrait donc rapidement s'allonger.

Le processus sera évalué après quatre semaines. Une commercialisation en grande-surface pourrait être envisagée.

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