Un bar ouvre clandestinement en Wallonie: "j'ai besoin de contacts humains"

Dans ce café, dont le propriétaire et les habitués ont préféré rester anonymes, rien n'a changé, ou presque. Les habitués continuent de franchir la porte de l'établissement pour venir boire un verre sans masque buccal, malgré les mesures sanitaires en vigueur chez nous.
Si, au début, les clients "stressaient" dès qu'une personne passait devant l'établissement, petit à petit, le "stress s'est atténué", affirme le propriétaire.
"Je veux ouvrir"
D'après un des habitués présent en même temps que l'équipe de RTL, les consommateurs du jour recherchent avant tout "le contact social". "J'ai besoin de contacts humains, j'ai besoin de parler avec des gens", explique-t-il accoudé au bar.
Le propriétaire, lui, est au courant qu'il s'expose à une amende très salée. Mais il est prêt à prendre le risque. "Si j'ai choisi d'être indépendant, c'est pour être libre. Ce qu'on veut, c'est le vrai contact humain. On ne peut pas vivre comme ça. On ne peut pas vivre en se disant Comment sera demain?' Non, moi, demain, je sais ce que je veux faire: je veux ouvrir", confie-t-il.