Comment améliorer son PEB sans gros travaux ?

Comprendre comment le score PEB est calculé

Comme l’explique l’expert PEB Bruxelles PEB, le certificat PEB évalue la performance énergétique d’un bâtiment en fonction de plusieurs éléments : isolation, ventilation, système de chauffage, production d’eau chaude, et éventuelles énergies renouvelables.

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce ne sont pas uniquement les gros travaux qui influencent la note. Certains détails – comme une meilleure régulation du chauffage ou une bonne étanchéité – peuvent faire la différence.

C’est pourquoi il est essentiel de comprendre ce qui est réellement pris en compte lors de la visite du certificateur : plus vous valorisez ce qui est en place, plus vous avez de chances d’obtenir un meilleur score… même sans tout rénover.

Optimiser son système de chauffage sans le remplacer

Pas besoin de changer votre chaudière pour améliorer votre PEB. En entretenant correctement votre système de chauffage, vous pouvez déjà faire la différence.

Commencez par purger les radiateurs pour optimiser la diffusion de chaleur, et faites entretenir la chaudière chaque année : un système propre consomme moins. Ensuite, installez un thermostat programmable et des vannes thermostatiques sur les radiateurs : ces petits équipements permettent une meilleure gestion de la température pièce par pièce, ce qui est un critère positif dans le calcul du PEB.

Pensez aussi à isoler les tuyaux de chauffage dans les zones non chauffées (caves, garages). Et si vous avez encore de vieux convecteurs électriques, les remplacer par des radiateurs à inertie peut s’avérer rentable, sans gros travaux.

Améliorer l’isolation… sans chantier

L’isolation thermique n’implique pas forcément de gros travaux. Quelques gestes simples peuvent déjà limiter les pertes de chaleur et influencer positivement votre score PEB.

Commencez par calfeutrer les portes et fenêtres à l’aide de joints isolants ou de boudins coupe-froid. Ce type de produit est facile à poser et réduit immédiatement les infiltrations d’air. Vous pouvez aussi appliquer des films isolants sur les vitrages, en particulier si vos fenêtres sont anciennes ou en simple vitrage.

Installez des rideaux thermiques pour conserver la chaleur en hiver, surtout la nuit. Et n’oubliez pas les petits recoins souvent négligés : les trappes de grenier, les caissons de volets roulants ou encore le sol des caves accessibles peuvent être isolés avec des matériaux simples à poser, comme des plaques de mousse ou des panneaux de fibre.

Mieux ventiler pour mieux consommer

Une bonne ventilation est essentielle pour garantir un air sain… mais elle joue aussi un rôle dans votre score PEB. Contrairement à une idée reçue, ventiler ne veut pas dire gaspiller de la chaleur. Bien au contraire, un renouvellement d’air contrôlé permet d’éviter l’humidité et d’optimiser le chauffage.

Commencez par nettoyer les grilles d’aération et vérifier qu’elles ne sont pas obstruées. Si votre logement ne dispose pas d’une ventilation mécanique, vous pouvez envisager l’installation d’une VMC simple flux hygroréglable, peu coûteuse et facile à poser dans certains cas.

En plus d’améliorer la qualité de l’air, une bonne ventilation permet au certificateur d’attribuer un meilleur niveau de performance énergétique, car elle évite les déperditions liées à une aération "sauvage" (ouverture des fenêtres).

Agir sur l’eau chaude sanitaire (ECS)

L’eau chaude sanitaire représente une part non négligeable de votre consommation énergétique… et donc de votre score PEB. Là encore, quelques ajustements suffisent pour optimiser sans tout changer.

Commencez par isoler le ballon d’eau chaude (s’il est électrique ou indépendant) à l’aide d’une couverture isolante. Vous pouvez aussi isoler les conduites d’eau chaude, en particulier dans les zones non chauffées. Cela permet de limiter les pertes de chaleur entre le ballon et les points d’usage.

Pensez également à baisser la température de chauffe à 55-60°C, ce qui suffit pour éviter les bactéries tout en réduisant la consommation. Enfin, installez un pommeau de douche économe : moins d’eau chaude utilisée, c’est moins d’énergie dépensée… un petit geste à l’impact réel !

Ajouter quelques touches d’énergies renouvelables légères

Intégrer des énergies renouvelables ne signifie pas forcément installer une grosse installation photovoltaïque sur le toit. Il existe des solutions légères, accessibles et rapides à mettre en place, qui peuvent contribuer à améliorer votre PEB.

Par exemple, les panneaux solaires "plug & play" deviennent de plus en plus populaires : il suffit de les poser sur un balcon ou dans un jardin, et de les brancher sur une prise dédiée. Ils peuvent alimenter une partie de votre consommation électrique sans nécessiter d’installation complexe.

Autre option : le chauffe-eau solaire autonome, un petit système qui préchauffe l’eau grâce au soleil. Il est souvent utilisé en appoint, mais peut soulager votre ballon principal. Même si ces dispositifs ne font pas grimper en flèche votre score PEB, leur présence est valorisée lors du passage du certificateur.

Préparer la visite du certificateur

Vous avez mis en place plusieurs améliorations ? Il est essentiel de bien préparer la visite du certificateur PEB pour qu’elles soient correctement prises en compte.

Commencez par rassembler les preuves : factures d’achat de matériel (thermostat, isolation, VMC…), fiches techniques des équipements, photos des installations. Ces documents permettent au certificateur d’enregistrer officiellement les améliorations.

Pensez aussi à donner un accès facile à tous les espaces utiles à l’évaluation : combles, cave, trappes, installations techniques. Signalez tout changement, même mineur, comme des tuyaux isolés ou un ballon d’eau chaude remplacé.

Enfin, restez transparent. Le certificateur ne juge pas, mais il a besoin de preuves pour pouvoir valoriser votre logement à sa juste performance.