Un prêt vert pour une eau plus durable

"L'argent que nous mettons à la disposition d'Aquafin via ce prêt ne peut être consacré qu'à des investissements durables", explique Jurgen Hautman, chargé de relation Public Banking chez BNP Paribas Fortis. "Aquafin ne pourra affecter cet argent qu'à des fins écologiques. Le centre norvégien de recherche Cicero contrôle le respect de cette obligation. Il examine dans quelle mesure les projets contribuent à développer une société durable."
Pas de greenwashing
Ce n'est pas la première fois qu'Aquafin innove en matière de financement durable de ses activités. En septembre 2015, elle faisait déjà office de pionnière en étant la première entreprise belge à émettre une obligation verte. "Nous uvrons à un environnement qui soit en harmonie avec l'eau dans tous ses aspects", souligne Johan Maes, directeur financier chez Aquafin. "Nous choisissons des sources de financement, innovantes et qui englobent de nombreux aspects. Et nous voulons qu'il soit clair que nous ne faisons pas de greenwashing. Un jugement extérieur tel que celui du Cicero confirme notre sérieux. Les projets que cet emprunt vert financera ont un impact modérateur sur le changement climatique ou rendent notre environnement plus apte à résister à ses effets. D'autres projets vont plus loin dans l'assainissement des eaux ou visent à plus de biodiversité."
Lire aussi: La responsabilité d'une grande banque
