50.000 policiers et gendarmes déployés pour une journée de vote sous tension

Les Français votent aujourd'hui. Trois jours après l'attaque terroriste présumée de Paris, le scrutin se tient dans contexte sécuritaire tendu.
par
Camille
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Plus de 50.000 policiers et gendarmes sont mobilisés aujourd'hui pour "garantir la sérénité du déroulement des opérations électorales", a indiqué le chef du gouvernement français, Bernard Cazeneuve.

Inquiétude palpable

Preuve de ce climat d'inquiétude, un banal incident a provoqué un mouvement de panique samedi à Paris. Un jeune homme "porteur d'un couteau" a été arrêté gare du Nord à Paris. Selon une source policière, des voyageurs qui ont aperçu un jeune homme, "couteau à la main, à l'intérieur de la gare". Ils ont alors prévenu les forces de l'ordre qui sont intervenues arme au poing pour l'interpeller. L'homme n'a opposé aucune résistance. Mais l'incident avait auparavant provoqué un mouvement de panique, plusieurs voyageurs abandonnant leurs bagages en pleine gare.

Fausses alertes

Le consulat de France à New York, où devaient voter samedi des centaines de Français, a été brièvement évacué dans l'après-midi suite à une alerte à la bombe. Les policiers new-yorkais ont appelé à l'évacuation du bâtiment situé sur la 5e avenue, en face de Central Park, après avoir repéré une voiture suspecte. «Après les Champs-Élysées, les policiers du NYPD avaient pour consigne d'être particulièrement vigilants», expliquent les autorités consulaires. L'incident n'a pas duré suffisamment longtemps pour retarder le scrutin.

Un bureau de vote a dû être évacué ce matin à Besançon, pendant près de deux heures, en raison d'un véhicule suspect. Un autre a été évacué à Saint-Omer pour des raisons semblables.