On adopte moins en Fédération Wallonie-Bruxelles
Ces chiffres ne tiennent toutefois pas compte de l'adoption intrafamiliale (quelque 150 cas par an). Cette baisse s'explique par un recul de l'adoption internationale et par une diminution des demandes de candidats parents.
Une baisse continue est constatée depuis 2004, malgré une courte stabilisation entre 2009 et 2011. Si l'adoption extrafamiliale d'enfants belges reste relativement stable ces dernières années (31 en 2016), l'adoption internationale est moins fréquente.
"Certains pays vont mieux sur le plan social. D'une part, il y a moins d'abandons liés à la précarité. D'autre part, il y a davantage d'adoptions au sein de ces États", explique Didier Dehou, responsable de la Direction de l'adoption.
Par ailleurs, plusieurs pays d'origine ont amélioré leur législation pour se conformer à la Convention de La Haye sur l'adoption internationale. Les dossiers sont ainsi davantage analysés et l'accent est en priorité mis sur une solution au sein de la famille puis via l'adoption nationale, avant d'envisager de le confier à des étrangers.
Un recul de l'adoption internationale
L'adoption reste fréquente en Afrique, à l'inverse de l'Amérique du sud, de l'Asie (sauf la Thaïlande) et de l'Europe de l'est, où l'on n'adopte quasiment plus.
Outre ce recul de l'adoption internationale, une diminution des demandes de candidats parents est également constatée. Depuis la crise de 2008, certains ont renoncé à se lancer dans des démarches qui peuvent coûter cher. Par ailleurs, 40% d'entre eux renoncent en cours de parcours.
En ce qui concerne le profil des enfants adoptés, ils sont un peu plus âgés que par le passé, avec parfois des dossiers médicaux plus chargés.