Deux communes bruxelloises interdisent la publicité de sugardating
«La Ville de Bruxelles va interdire ces publicités, car le bourgmestre ne peut évidemment les tolérer», explique Maïté Van Rampelbergh, porte-parole de Philippe Close. «Aucune autorisation n'a été demandée afin de circuler avec un tel message autour des campus. C'est pourquoi nous allons ordonner à la police d'empêcher cette campagne.»
À Watermael-Boitsfort, le bourgmestre Olivier Deleuze a annoncé lundi via sa page Facebook qu'il prendrait un arrêté d'interdiction à l'encontre de cette campagne.
Une publicité dénoncée par tous
Lundi, un panneau de l'entreprise RmB figurait sur l'avenue Franklin Roosevelt en face de l'amphithéâtre Janson, le plus grand de l'ULB.
À Louvain, les échevines pour l'Égalité des chances et aux Affaires étudiantes ont déjà signifié que cette réclame n'était pas la bienvenue dans la cité universitaire.
Mardi, Nicolas Dassonville, un porte-parole de l'Université libre de Bruxelles, indique que le service juridique de l'institution analyse les différents outils à sa disposition pour mettre un terme à cette campagne «abjecte». Le recteur Yvon Englert s'est adressé aux étudiants pour leur rappeler les actions sociales menées à l'universités pour éviter aux étudiant(e)s de tomber dans la précarité.
Une plainte devant le JEP
L'opération publicitaire, qui vise spécifiquement les étudiantes de 18 à 26 ans, fait déjà l'objet d'une plainte devant le jury d'éthique publicitaire. La secrétaire d'État bruxelloise à l'Égalité des chances Bianca De Baets a annoncé qu'elle comptait déposer plainte auprès du parquet, de la même manière que le syndicat étudiant Unecof.
Selon Nicolas Dassonville, aucun panneau de RmB n'a été aperçu à proximité de l'ULB mardi matin.