Greenpeace affiche publiquement les ministres "climato-sceptiques" dans sa nouvelle campagne
Greenpeace a placé, dans des fontaines et cours d'eau de différentes villes, 21 panneaux reprenant l'effigie de l'un des quatre ministres compétents pour le Climat en Belgique. Les affiches ont été disposées à Bruxelles, Namur, Charleroi, Tournai, Anvers et Gand, dans "des endroits symbolisant la montée des eaux et le changement climatique", selon l'association de défense de l'environnement.
Un déni
"Marie-Christine Marghem, Joke Schauvliege, Céline Fremault et Paul Furlan sont sur la même longueur d'ondes: ils ne croient pas vraiment au réchauffement climatique", souligne Greenpeace dans un communiqué diffusé mardi. L'organisation entend dénoncer "l'immobilisme qui caractérise la politique climatique belge", à l'approche du sommet de Paris consacré au climat. Alors que "la révolution énergétique se matérialise par des investissements massifs dans les énergies renouvelables en Chine, en Europe, aux Etats-Unis ou encore en Inde, nos ministres, eux, préfèrent visiblement rester dans le déni", affirme Greenpeace.
Il n'existe toujours pas d'accord entre les Régions et le fédéral sur la répartition des efforts à accomplir pour atteindre les faibles objectifs fixés par l'Union européenne pour lutter contre les changements climatiques d'ici 2020, déplore-t-elle. Pour l'association, un accord climatique intra-belge ne doit être que le point de départ d'une politique climat/énergie ambitieuse, faisant la part belle au développement des énergies renouvelables.
Ph. Greenpeace