L'UCL et Saint-Louis actent leur fusion
L'objectif du projet est de mettre en place «une université toujours plus présente à l'international, ainsi qu'à Bruxelles et en Wallonie», rappelle l'UCL. L'approbation côté louvaniste (30.000 étudiants, dont 8.000 à Bruxelles) ne faisait pas un pli. Un seul (petit) doute subsistait du côté de Saint-Louis (3.800 étudiants).
Jeudi, le conseil d'administration de l'UCL et l'assemblée générale de Saint-Louis étaient appelés à se prononcer. Le projet définitif devait impérativement être soutenu par au moins 16 des 20 membres de l'AG de l'USL pour être concrétisé. Le vote s'est finalement soldé par 18 voix pour, une contre et une abstention. Réuni un peu plus tard à Louvain-la-Neuve, le CA de l'UCL a voté en faveur de la fusion avec également 90% des voix.
Davantage de détails suivront
Vincent Blondel et Pierre Jadoul, recteurs des deux universités, se disent «très heureux» de ce vote, «convaincus que l'avenir de l'enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles sera renforcé dans l'esprit du décret paysage, avec cinq universités implantées sur cinq pôles».
«Un geste fort pour une offre coordonnée pour les étudiants et les chercheurs de la FWB», concluent-ils.
Davantage de détails sur la mise en uvre du projet seront donnés vendredi lors d'une conférence de presse à Saint-Louis.