Un candidat à la Maison Blanche incapable de citer un nom de dirigeant étranger

Un candidat indépendant à l'élection présidentielle américaine, Gary Johnson, a été incapable de nommer le moindre dirigeant étranger. Il y a trois semaines, il s'était déjà illustré pour ne pas connaitre la ville d'Alep.
par
Camille
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Le libertarien Gary Johnson est resté sans voix pendant près d'une longue minute sur la chaîne de télévision MSNBC quand un journaliste lui a demandé de citer les dirigeants étrangers qu'il préférait. "Quel est votre dirigeant étranger préféré ? De n'importe quel continent, n'importe quel pays, citez le nom d'un dirigeant que vous respectez et que vous admirez, n'importe qui", lui a demandé le journaliste Chris Matthews. Le colistier de M. Johnson, William Weld, assis à côté de lui, répond d'abord: "le mien c'est Shimon Peres", décédé le matin même.

Mais "je parle de ceux qui sont vivants", lui a rétorqué du tac au tac le journaliste, en se tournant vers M. Johnson. "Vous devez le savoir. N'importe où, sur n'importe quel continent. Au Canada, au Mexique, en Europe, là-bas, en Asie, en Amérique latine, en Afrique, nommez un dirigeant étranger que vous respectez", a insisté l'animateur de télévision. "Je crois que c'est ma minute Alep", confie alors Gary Johnson, en faisant allusion à une autre absence début septembre quand il avait demandé "c'est quoi Alep?" après avoir été interrogé sur la ville syrienne assiégée depuis des mois.

Le parti de M. Johnson se situe d'habitude aux marges du paysage politique américain, dominé par les partis républicain et démocrate. Cette année il pourrait pourtant être le choix de plus d'Américains qui refusent de voter pour la démocrate Hillary Clinton ou le républicain Donald Trump, les candidats les plus impopulaires de l'histoire des Etats-Unis.