À 23 ans elle se fait ligaturer les trompes, voici ce que dit la loi belge

Artoise est une jeune française de 23 ans. Elle vient de subir une ligature des trompes, une opération à visée contraceptive définitive. Radicale, elle est presque irréversible: elle n’aura pas d’enfants. Mais à partir de quel âge est-ce possible en Belgique? Que dit la loi? Metro décrypte tout ça.

par
Charlotte Denis
Temps de lecture 2 min.

Artoise a témoigné sur le média Konbini. À 23 ans, la jeune française a subi une opération encore peu connue: une ligature des trompes. C’est opération est une stérilisation et est considérée comme irréversible. Légale en France, elle reste encore taboue.

En quoi ça consiste?

La ligature des trompes est une méthode de stérilisation féminine à visée contraceptive. Cet acte chirurgical est réalisé à l’hôpital et consiste à fermer les trompes de Fallope. Conséquence: l’ovule ne peut donc plus descendre dans l’utérus et la fécondation est ainsi empêchée. Elle est considérée comme irréversible et implique de fait un désir de ne pas ou de ne plus avoir d’enfants.

Désinformation et méfiance du corps médical

Encore peu répandue, de nombreuses femmes confient que certains médecins se refusent à cette opération sous prétexte qu’elles sont trop jeunes ou n’ont jamais eu d’enfants. Les «tentatives de dissuasion » de certains praticiens sont un obstacle pour nombre d’entre elles. Artoise avoue avoir eu de la chance, bien qu’elle ait eu affaire à des infirmières peu Pourtant, elle accessible dès 18 ans chez nos voisins français, en respectant un délai de réflexion de quatre mois.

Et en Belgique?

La ligature des trompes est accessible à toute personne de plus de 18 ans. Un délai de réflexion de quatre mois est fixé. Il est aussi possible qu’un rendez-vous psychologique préalable soit demandés mais ce n’est pas obligatoire. En théorie, aucune autre condition n’est exigée pour recourir à une stérilisation. Bien que cette pratique soit légale, chaque médecin reste totalement libre de refuser de la pratiquer. Et dans la réalité, il s’agit souvent d’un véritable parcours du combattant pour trouver un praticien…

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