Faut-il décompter les pauses cigarettes des fumeurs du temps de travail?
S’il y a bien un sujet qui fait débat dans les entreprises, ce sont les pauses cigarettes. Indispensables pour certains employés, elles en font rager d’autres. Mais qu’est-il vraiment permis et qu’est-ce qui ne l’est pas? On fait le point.
Bonne nouvelle: on fume de moins en moins à travers le monde. La proportion de fumeurs est en baisse depuis plusieurs années, notamment grâce aux mesures anti-tabac des États, comme les hausses de taxes, et aussi à l’émergence récente de la cigarette électronique. Un peu plus de 30% de la population mondiale de plus de 15 ans fumait en 2000. Cette proportion est aujourd’hui tombée à près de 20%.
Que dit la loi?
Selon les dernières statistiques, 15% des Belges fument quotidiennement. Cela se ressent notammentdans les entreprises où les employés s’accordent des pauses pour aller fumer. Mais quelles sont réellement les règles en la matière? La première chose à faire est de vérifier le règlement de travail de son entreprise. Si rien n’est précisé concernant les pauses cigarettes, vous avez droit à ce qui est prévu par la loi concernant les pauses: 15 minutes de pause par tranche de six heures de travail.
«Votre employeur n’a pas à rémunérer des pauses qui ne figurent pas dans le règlement du travail, ni déterminées par la loi. Il n’a en effet pas d’obligation de vous verser un salaire sans rendement du travail de votre part», souligne le site Jobat.
Certains patrons prennent des mesures
Si de nombreux employeurs laissent une certaine liberté aux travailleurs, certains ne rigolent pas du tout avec ça. Certains patrons demandent de réduire les pauses clopes. D’autres demandent aux fumeurs de pointer quand ils vont fumer. Mais attention, des pauses répétées ou excessives peuvent être considérées comme des absences non justifiées. Cela vaut pour les pauses cigarettes, mais aussi pour les appels persos pendant les heures de bureau, les pauses lunch à rallonge et les trop longues discussions à la machine à café.
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