Les enfants ont-ils encore le droit de ne rien faire?

Mouvement de jeunesse, musique, sport… Nombreux sont les enfants qui ont une multitude d’activités extrascolaires, ne leur laissant que peu de temps à la flânerie. Mais en vrai, est-ce vraiment une bonne idée de les inscrire à autant d’activités? Ne serait-il pas mieux de leur laisser un peu de temps libre? Pour une association de parents, il est temps de les laisser un peu tranquille.

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par
M. Ha.
Temps de lecture 3 min.

On veut ce qu’il y a de mieux pour nos enfants. Alors dès qu’ils sont en âge d’intégrer des activités parascolaires, on les inscrit à plusieurs activités dans l’espoir de leur donner goût à la musique ou au sport, par exemple. C’est exactement ce que j’ai fait avec mon petit bout de trois ans. Depuis qu’il est entré en première maternelle, je l’ai inscrit à la danse le lundi, le néerlandais le mardi, l’anglais le mercredi et la natation le vendredi. Le week-end, nous le passons en famille, même si en réalité, j’aimerais qu’il intègreun mouvement de jeunessedès qu’il aura l’âge. Est-ce trop d’activités, pensez-vous?

Plus de tort que de bien?

Une association de parents tire la sonnette d’alarme. Selon l’Union francophone des associations de parents de l’enseignement catholique, ces agendas de ministre font souvent plus de tort que de bien aux enfants. « Les mères comme les pères doivent performer tant du côté professionnel que du côté familial. Cette quête de performance et de bons parents responsables va se répercuter consciemment ou parfois inconsciemment sur les enfants. L’école ne suffit plus. L’enfant doit pouvoir se dépasser en pratiquant diverses activités », observe l’UFAPEC dans une analyse, reprise dans les colonnes de la Dernière Heure.

Une pression trop forte?

«Aujourd’hui, l’enfant doit, coûte que coûte, être actif, diverti, éveillé, brillant, performant, érudit afin d’exister socialement aux yeux de ses parents. C’est l’enfant ‘winner’ que l’on va retrouver dans tous les milieux sociaux», poursuit l’UFAPEC. Et comme vous vous en doutez, cette pression n’est pas bonne pour le développement de l’enfant. Cette surcharge provoquerait un mal-être. «Certains spécialistes parlent même d’anxiété de performance subie par lesenfants. Ces enfants peuvent manquer d’assurance, craignent de ne pas réussir et de décevoir leurs parents. Certains enfants sont épuisés, irritables», peut-on lire sur la DH.

Alors trop d’activités ou non? Une chose est sûre, c’est qu’il faut rester à l’écoute des besoins de son enfant. Chaque petit bout est différent. Et en tant que parent, on fait du mieux qu’on peut,n’est-ce pas?

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