Voici pourquoi le nouveau calendrier scolaire entache la mobilité à Bruxelles

La mobilité bruxelloise est victime des congés scolaires décalés. La ministre de la Mobilité bruxelloise Elke Van den Brandt lance un appel pour que les Régions s’accordent. Voici pourquoi.

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par
Marie Bruyaux
Temps de lecture 2 min.

À la veille des vacances de Pâques côté francophone (deux semaines après les Flamands), Elke Van den Brandt était l’invitée de Martin Buxant ce matin sur LN24. La ministre Groen a lancé un appel à la Fédération Wallonie-Bruxelles et à son équivalent flamand afin de s’accorder sur un même rythme scolaire. Car les différences de calendrier ne facilitent pas du tout la mobilité à Bruxelles!

Des problèmes d’horaires

«Les horaires différenciés, ça crée des problèmes au niveau des horaires des transports en commun et des stages pour l’accueil des enfants», a déclaré la ministre sur le plateau de LN24. «À Bruxelles, les vacances séparées, ça pose un vrai problème car on a des parents avec des enfants qui se trouvent dans les deux systèmes scolaires: toute la Région doit donc s’organiser sur deux rythmes différents», insiste-t-elle.

Un véritable casse-tête donc pour les horaires des transports en commun! «Dans ce contexte, quel rythme doit suivre la Stib?», demande Elke Van den Brandt, qui regrette le manque de concertation entre les deux Communautés.

«Changer le système du côté néerlandophone»

Alors que la ministre de l’Éducation de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Caroline Désir, vient de confirmer que le calendrier scolaire francophone ne serait pas modifié, Elke Van den Brandt estime alors qu’«il faut changer le système du côté néerlandophone.»

Pour la ministre, que les congés de Toussaint et de Pâques se déroulent au même moment est «un minimum». Même si les vacances d’été restent plus longues (8 semaines) en Flandrequ’en Wallonie (6 semaines).

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