Présenté par la Commission européenne

La Louvière, ou la transformation d’une ville au fil des ans

Si vous n’êtes pas retourné à La Louvière depuis une quinzaine d’années, vous risquez d’être agréablement surpris. De nombreux aménagements urbanistiques ont transformé cette ancienne ville industrielle. Et c’est forcément une habitante qui nous en parle le mieux.

Cela fait presque 30 ans qu’Aline, 45 ans, habite à La Louvière, passant de Strépy-Bracquegnies à Maurage pour revenir à Strépy, deux entités de la ville. « Je suis de Bruxelles à la base et j’ai suivi mes parents ». Comment peut-on décrire La Louvière quand on ne la connaît pas? « Aujourd’hui, c’est une ville relativement calme et très agréable. Ils essaient de rendre cela encore plus grand, plus joli, et plus accessible ». Ce qui n’était pas forcément le cas avant. La cité a beaucoup changé ces dernières années, comme nous l’explique cette maman de 3 enfants.

Plusieurs travaux d’aménagement et de rénovation urbaine

Difficile de citer tous les projets réalisés tant ils ont été nombreux à La Louvière. « Le site Boch a été entièrement rasé par exemple », explique Aline. Ancienne faïencerie renommée, elle avait connu une faillite retentissante dans les années 80.

« Quand je suis arrivée à La Louvière, on voyait cette usine abandonnée avec encore de la vaisselle dedans. Cela a bien changé aujourd’hui ! ». Keramis, le Centre de la Céramique, a depuis été érigé, ainsi qu’un bel espace vert entourant le site. Ce n’est pas la seule chose qui a changé. « La cité administrative a aussi été entièrement refaite, de beaux bâtiments en verre plus jolis qu’avant, et bien plus accessibles, surtout pour les personnes porteuses de handicap comme ma sœur. Des choses auxquelles on ne pense pas forcément mais qui facilitent la vie de ces personnes ». Aline nous parlera encore de la rénovation du LouvExpo et de nombreuses places de la ville, comme celle du Drapeau Blanc par exemple, bien connue des Louviérois, le réaménagement en vue de l’ouverture au grand public du Parc Boël, ou encore de la création d’une épicerie sociale pour lutter contre l’exclusion. « Je trouve que la ville, la Région et l’Europe aussi sans doute, ont vraiment fait de leur mieux pour améliorer et enjoliver notre ville ».