Présenté par la Commission européenne

«Renoncer à la voiture? Je l’ai fait il y a 5 ans et je ne le regrette pas»

Brieuc a profité de la prime Bruxell’Air en 2018 après avoir revendu sa voiture. Il nous parle de son choix, de son expérience et de ses modes de déplacement actuels.

Vivre à Bruxelles sans voiture, c’est inconcevable pour certains et cela coule de source pour d’autres. Brieuc, 31 ans, n’a pas tardé à rejoindre cette seconde catégorie de Bruxellois: «J’ai commencé à travailler dans l’horeca très jeune et il fallait rentrer après le service vers 2-3h du matin. Je devais chaque fois attendre un collègue pour me ramener. J’ai donc passé mon permis et acheté une petite voiture pour pouvoir rentrer plus tôt. Mais je me suis rapidement rendu compte que je n’utilisais ma voiture que la nuit! Le reste du temps, je vivais à vélo. Lorsque j’ai changé de secteur, j’ai décidé d’arrêter les frais, dans tous les sens du terme, et j’ai introduit ma demande pour la prime Bruxell’Air. Les aspects environnementaux et la qualité de l’air à Bruxelles avaient achevé de me convaincre.»

«La voiture n’est plus le centre de mes préoccupations»

En procédant à la radiation d’une plaque d’immatriculation, vous pouvez bénéficier de la prime Bruxell’Air qui vous donne droit à des alternatives de mobilité pour vous déplacer gratuitement et «à la carte» dans Bruxelles pour une durée de deux ans. De quoi dissuader tous les accrocs du tout à l’auto?

«Je ne regrette pas une seconde. Finis les stress du stationnement, les calculs savants pour arriver à l’heure ou la culpabilité de voyager seul dans une voiture pour quatre! Désormais, mon co-pilote est mon smartphone. J’y ai toutes les applications dont j’ai besoin et je passe de mon vélo à un bus STIB ou un véhicule partagé en fonction de mes besoins, sans plus me poser de questions. Quant à la prime, elle n’a bien entendu pas été éternelle mais je dois reconnaître qu’elle a changé radicalement ma vision des déplacements dans la ville.»