La fin du masque dans les transports en commun, bonne ou mauvaise idée? Marc Van Ranst donne son avis

Marc Van Ranst voit plutôt d’un mauvais œil la fin du masque obligatoire dans les transports en commun, surtout dans certains bus.

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Depuis ce mardi, le port du masque n’est plus obligatoire à bord des vols de Brussels Airlines. Cela pourrait bientôt aussi être le cas dans les transports en commun. C’est en tout cas la volonté du ministre fédéral de la Mobilité, Georges Gilkinet. Lundi soir, il a appelé à ce qu’un Comité de concertation (Codeco), consacré à la suite à donner à la crise sanitaire liée au coronavirus, ait lieu rapidement afin de «pouvoir décider de la fin du port du masque obligatoire dans les transports en commun».

«L’évolution de la pandémie permet à présent d’envisager la fin de cette mesure, même si le port du masque restera sans doute recommandé dans les trains pour les personnes malades ou fragiles. Je remercie les voyageurs pour leur patience et leur compréhension», a notamment indiqué le ministre.

«Lâcher tout maintenant, je n’y suis pas favorable»

Mais cette mesure ne plaît pas à tout le monde. Le virologue Marc Van Ranst s’est exprimé sur le sujet auprès de HLN Live. Il a notamment pointé du doigt les bus le plus anciens dans lesquels l’aération laisse à désirer. «Dans les bus modernes, ce n’est pas trop grave. Mais dans les plus anciens, qui n’ont qu’une petite lucarne sur le toit, les valeurs peuvent augmenter très rapidement. Les chiffres en général sont en baisse. Mais si vous regardez les hospitalisations, nous sommes dans des chiffres (138 par jour en moyenne, NDLR) qui correspondent à un code orange (65-149). Lâcher tout maintenant, je n’y suis pas favorable», a expliqué le virologue flamand.

Les résultats «jamais trop mauvais» dans les trains

À l’intérieur des trains, la situation est plutôt satisfaisante selon Marc Van Ranst. «Je suis un ‘nerd’, j’ai toujours un compteur de CO2 avec moi dans le train et les résultats ne sont jamais trop mauvais, sauf dans ceux on est serré comme des sardines», a-t-il expliqué.

Les avions plutôt sûrs

Enfin, le virologue s’est exprimé sur la fin du masque à bord des avions. Selon lui, le risque de ne pas porter de masque à bord d’un vol est moindre, tant l’air est filtré. «On peut contrôler correctement la qualité de l’air dans un avion, il est aussi filtré. Bien sûr, vous restez assis dans une cabine avec les mêmes personnes pendant des heures, mais il arrive un moment où vous pouvez vous en passer. Vous prenez toujours un risque, mais nous en déjà avons pris d’autres par le passé», a-t-il estimé.