Pourquoi des feux rouges à quatre couleurs pourraient bientôt se développer

La plupart du temps, les feux de circulation disposent de trois couleurs différentes. Toutefois, une quatrième pourrait bien un jour débarquer sur nos routes. L’apparition du blanc sur nos feux dépend d’une chose: l’avenir des voitures autonomes.

par
Sébastien Paulus
Temps de lecture 2 min.

L’attente au feu rouge pendant d’interminables minutes alors qu’il n’y a personne à l’intersection, ce sera peut-être bientôt quelque chose qui appartient au passé. En effet, les feux de signalisation disposeront peut-être d’une quatrième couleur, à savoir le blanc.

Pourquoi faire?

Cette couleur blanche permettrait de profiter des nouvelles technologies utilisées par les voitures autonomes, si elles finissent par être la norme dans un futur plus ou moins proche. Cela nous permettrait de fluidifier le trafic, mais aussi de réduire notre dépendance au carburant.

Comment ça fonctionne?

Le feu de couleur blanche indiquerait aux conducteurs humains s’ils peuvent suivre les véhicules autonomes aux abords d’un carrefour. La technologie se baserait sur la puissance de calcul des voitures sans conducteur, et a été développée par les chercheurs de l’université d’État de Caroline du Nord. Grâce à une communication permanente entre véhicules autonomes et feux, les conducteurs humains pourront se fier sans l’ombre d’un doute à la couleur blanche sur le feu, et, donc, avancer derrière un véhicule autonome. «Une fois que le nombre de véhicules autonomes présents à une intersection descendrait en dessous d’un certain seuil, les feux de circulation reviendraient aux couleurs traditionnelles», expliquent nos confrères de Slate.

L’importance des véhicules autonomes

Plusieurs simulations ont démontré que les véhicules autonomes disposent de surprenantes capacités et peuvent notamment améliorer le flux de circulation. Plus la proportion de véhicules autonomes à une intersection est élevée, plus le trafic est fluide, ce qui peut conduire (sans mauvais jeu de mots, ndlr) à des améliorations entre 40 et 99% au niveau de la réduction des retards.

Et si l’on arrive à un taux de 70% de véhicules sans conducteur dans le trafic, une intersection pourrait principalement fonctionne sur base du feu blanc, ce qui permettrait de rendre la circulation alternée intelligente et automatique. Mais avant d’en arriver là, il faudra encore se montrer patient. Pour l’instant, les chercheurs n’ont pas encore les outils pour mettre un tel projet en place, mais si les progrès sont de plus en plus importants dans ce domaine et que des essais pourraient bientôt être réalisés.

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