Les études prouvent que les embouteillages sont mauvais pour la santé mentale: voici comment les éviter

Il existe un florilège d’études qui démontrent que les embouteillages ont un impact très négatif sur notre santé mentale. Pourtant, il existe une multitude de solutions pour contourner ce problème qui influe clairement sur notre moral au quotidien.

par
Rédaction en ligne
Temps de lecture 3 min.

Bruxelles et sa Grand-Place, Bruxelles et son Atomium, Bruxelles et ses… embouteillages! Tout navetteur étant passé par notre capitale un jour aura remarqué que le trafic est dense dans les rues de la ville. S’il l’avait oublié depuis mars 2020, la reprise post-covid vient lui rappeler cette dure réalité. En moyenne, les Bruxellois passaient 195 heures dans les embouteillages, ce qui place la ville au 15e rang des métropoles les plus embouteillées du monde.

Pour de nombreuses études, cela ne fait aucun doute: il fait augmenter le niveau de stress et provoque de la fatigue qui peut, à terme, mener à un burn-out. Dans les colonnes du Parisien, la sophrologue Élodie Repellin explique: «Dans les bouchons, l’hormone du stress, le cortisol, augmente. Ce qui se traduit par des maux de tête, de dos ou de ventre. Cela agit aussi sur nos émotions et peut provoquer de la colère ou de l’agressivité. Seul au volant de sa voiture, on peut en effet vite basculer dans l’impression d’avoir des ennemis partout. Et cela a aussi des répercussions sur le travailleur qui ne supporte plus la moindre réflexion, qui a du mal à se concentrer et a aussi du mal à prioriser les choses.»

Une autre étude signale qu’un temps de transport inférieur à 30 minutes permet d’être bien plus productif au bureau que lorsque l’on passe plus de 60 minutes par jour sur le trajet entre domicile et lieu de travail. Au total, cette perte de temps correspondrait à l’équivalent d’une semaine de travail perdue par an.

Alors, que faire?

Dans une métropole comme Bruxelles, les transports en commun peuvent rapidement devenir nos meilleurs alliés pour nous déplacer. Le métro et les trains ne se partagent pas les voies et, la plupart du temps, les trams et les bus bruxellois bénéficient de voies prioritaires pour contourner les embouteillages. Cerise sur le gâteau, se déplacer de la sorte permet de s’octroyer du temps pour soi.

Par ailleurs, qui dit mobilité douce dit également bolides à deux roues, qui permettent de se faufiler au milieu des bouchons. Pour trouver son parfait destrier, les citadins ont désormais l’embarras du choix avec les vélos, scooters et trottinettes disponibles en libre-service partout. Si c’est parfois difficile de s’y mettre, le vélo reste le must: il diminue les problèmes de santé comme le diabète, les maladies cardiaques, mais aussi la dépression (on en revient à la santé mentale).

Les solutions hors transports

Outre le transport, des solutions alternatives permettent de ne pas se retrouver dans le piège du trafic. Pensez par exemple au télétravail! Selon une étude du bureau fédéral du plan, il permettrait de réduire 23% des automobilistes navetteurs vers Bruxelles, aux heures de pointe et sur autoroute. Les principaux axes de circulation autour de la capitale en bénéficieraient aussi, puisque la vitesse augmenterait de 8%. La flexibilité dans les horaires de travail permettrait naturellement aussi de désengorger les axes routiers lors des moments forts de la journée. Ces solutions ne dépendant pas que des travailleurs, mais aussi de leurs employeurs, la mobilité douce reste le plus simple pour éviter de se retrouver dans les bouchons!