Il fait un AVC à force de se craquer le cou

Andy Wilson, un Australien âgé de 53 ans, a depuis toujours connu des problèmes de dos. Et s’il se rendait chez un chiropracteur deux fois par semaine pendant longtemps, il a décidé d’arrêter ce suivi et de se craquer lui-même le cou. Résultat des comptes: il a été victime d’un accident cardio-vasculaire et a perdu la vue momentanément.

par
Sébastien Paulus
Temps de lecture 2 min.

Depuis qu’il était enfant, Andy a toujours souffert d’un mal de dos. Et si jusqu’à ses 22 ans, il a consulté plusieurs chiropracteurs pour soulager ses maux, il a décidé, par la suite, d’abandonner ce traitement parce que celui-ci coûtait trop cher. Depuis lors, il se craquait lui-même le cou deux fois par jour, afin de calmer la douleur. «C’était juste histoire de détendre mes muscles», explique-t-il.

Un AVC du jour au lendemain

Si cela a fonctionné durant 31 ans, tout a basculé le 5 mars dernier, lorsqu’Andy a rompu son artère droite, ce qui lui a causé un accident vasculaire cérébral. À cause de cela, l’Australien n’était plus capable de bouger et a perdu la vue: «J’avais la télévision allumée et subitement, j’ai commencé à tout voir flou et à n’entendre que des gargouillis numériques.»

Andy a eu la chance d’avoir son oncle Craig à la maison avec lui, et celui-ci a rapidement appelé les secours. Faceà l’attitude d’Andy, les secours ont pensé que sa réaction était liée à l’alcool, voire à la drogue. «J’essayais de parler mais je n’y arrivais pas. J’ai commencé à beaucoup transpirer et j’ai été obligé de m’allonger. J’ai ensuite beaucoup vomi et perdu toute notion de coordination. J’avais un mal de crâne épouvantable», se souvient l’homme de 53 ans.

Un rétablissement à 99%

Celui-ci a ensuite constaté, impuissant, qu’il perdait la vue, sans comprendre ce qui lui arrivait: «Les médecins m’ont expliqué que j’étais en train de faire un AVC. Le fait de craquer mon cou régulièrement alors que j’avais une blessure au dos a causé une accumulation de calcium dans ma colonne vertébrale, et mon artère s’est rompue.»

Heureusement, Andy s’est rétabli à près de 99%, grâce au fait que les secouristes ont pu intervenir dans les quatre premières heures après l’incident. Toutefois, ceux-ci l’ont averti de ne plus jamais se craquer le cou de la sorte. L’Australien ne peut même plus se faire masser le dos. Mais c’est le prix à payer pour continuer à vivre une vie aussi normale que possible.

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