Né sous les décombres après le séisme en Syrie, ce bébé miraculé a trouvé un nouveau foyer

Les images de ce miracle avaient fait le tour du monde. Après le violent séisme qui a secoué la Syrie le 6 février, un bébé vivant avait été sorti des décombres d’un immeuble de Jandairis. La petite fille était encore reliée par le cordon ombilical à sa mère, morte comme tous les autres membres de la famille à ses côtés. Aujourd’hui, cette petite miraculée a trouvé un nouveau foyer.

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(or)
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Son histoire avait ému le monde entier. Surtout, ce nourrisson né sous les décombres représentait une lueur d’espoir, après la tragédie survenue en Turquie et en Syrie, dont le bilan se chiffre désormais à plus de 48.000 morts.

Dans le village de Jenderes, qui se situe non loin d’Alep, au nord-est de la Syrie, ce nouveau-né avait été retrouvé sous les décombres et sauvé par son oncle au lendemain du séisme. La mère de l’enfant a accouché alors qu’elle était ensevelie sous les débris, sept heures après l’effondrement de son immeuble. Elle serait décédée peu de temps après l’accouchement. Le père de famille ainsi que les frères et sœurs de l’enfant ont eu aussi péri dans la catastrophe.

Une nouvelle famille aimante

La petite fille, miraculée, vient tout juste de sortir de l’hôpital où elle était soignée depuis le 7 février dernier. Elle a été adoptée par son oncle et sa tante.

Ceux-ci ont décidé de la renommer Afraa, en hommage à sa défunte mère, relaie l’agence Associated Press. Après son sauvetage, les autorités l’avaient nommée Aya, qui signifie «miracle de Dieu» en arabe.

«Elle est l’un de mes enfants maintenant, je ne ferai pas de différence entre elle et mes enfants», a déclaré son père adoptif, déjà papa de quatre filles et deux garçons, à AP. «Elle sera plus chérie que mes enfants parce qu’elle gardera vivante la mémoire de son père, de sa mère et de ses frères et sœurs.»

L’histoire d’Afraa avait fait le tour du monde entier. Et aux quatre coins du globe, des parents s’étaient proposés pour recueillir cet enfant miraculé. Malgré le drame survenu, son oncle et sa tante préféraient que la fillette reste auprès de sa famille. Un test ADN avait été effectué pour confirmer le lien de parenté et ainsi faciliter l’adoption.

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