Objets volants dans le ciel américain: «Pas d’indication d’activité extraterrestre», assure la Maison Blanche

Il n’existe aucune «indication d’activité extraterrestre» après la série d’engins volants abattus par l’armée américaine ces derniers jours, a affirmé lundi la porte-parole de la Maison Blanche, disant devoir «aborder cette question».

par
AFP
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«Je sais qu’il y a eu des questions et préoccupations à ce sujet mais il n’y a aucune indication d’extraterrestres ou d’activités extraterrestres avec ces récents abattages», a déclaré Karine Jean-Pierre, en insistant sur le fait qu’il était «important» d’y répondre depuis le podium de la Maison Blanche.

Le général Glen VanHerck, chef du commandement de la défense aérospatiale pour l’Amérique du Nord (Norad), interrogé dimanche à ce sujet, avait dit n’avoir «rien exclu à ce stade», une phrase immédiatement devenue virale.

Trois objets abattus

Les États-Unis ont abattu trois objets volants non identifiés au-dessus de leur territoire et du Canada ces derniers jours. Et ce, après avoir déjà abattu le 4 février un ballon chinois suspecté d’activités d’espionnage.

Ces objets ont été abattus vendredi au-dessus de l’Alaska (nord-ouest), samedi au-dessus du Yukon dans le nord-ouest canadien, et dimanche au-dessus du lac Huron, dans le nord des États-Unis.

Lors du même point presse lundi, le porte-parole du Conseil national de sécurité, John Kirby, n’a livré que peu de détails sur l’origine de ces objets non identifiés ou sur la possibilité qu’ils aient été dotés de capacités de collecte d’informations.

Rien n’est à exclure

«On n’est pas certains qu’ils aient été dotés ou non d’une capacité de surveillance, mais on ne peut pas l’exclure», a-t-il affirmé en soulignant par ailleurs que les débris n’avaient pas encore été récupérés, côté américain du moins.

Il a répété qu’ordre avait été donné par le président Joe Biden de les abattre car ils mettaient potentiellement en danger le trafic aérien civil même s’ils ne représentaient pas de «menace militaire».

«L’une des raisons pour lesquelles on en voit plus, c’est que nous les cherchons plus», a encore expliqué le responsable en soulignant que les capacités radar avaient été adaptées en ce sens.

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