Voici comment la pandémie de coronavirus pourrait évoluer dans les prochains mois

L’OMS a exposé trois possibilités selon lesquelles le coronavirus pourrait se développer cette année. Yves Van Laethem les commente.

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Dans un rapport publié le 30 mars, l’OMS a exposé trois scénarios pour l’évolution du coronavirus dans les prochains mois. Selon son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus, le scénario le plus probable est que le virus va continuer à évoluer, mais que la sévérité de la maladie qu’il provoque va s’amenuiser au fur et à mesure que l’immunité augmente grâce à la vaccination et aux infections. Des pics d’infections pourraient refaire leur apparition, ce qui nécessiterait des rappels de vaccination notamment pour les personnes vulnérables.

«On se doit de rester prudents»

Par contre, le pire des scénarios concerne l’émergence d’un virus plus virulent et hautement transmissible qui nécessiterait que les vaccins existants soient modifiés. «Ce n’est pas le scénario le plus probable, mais on se doit de rester prudents.(…) Il y a de vastes zones dans le monde où le taux de vaccination est très bas, notamment en Afrique et même ailleurs où ce risque existe. Nous avons peu de chances qu’il émerge chez nous, le risque est plus limité, mais il existe également», a réagi Yves Van Laethem dans le DH.

Le variant Omicron va continuer «d’embêter les personnes non vaccinées et les plus fragiles»

Selon l’infectiologue, tout le monde espère évidemment le scénario le moins désagréable. Néanmoins, il est persuadé qu’il faudra continuer à vivre avec la pandémie. «On peut imaginer que le variant Omicron continue d’embêter les personnes non vaccinées et les plus fragiles à un niveau comme maintenant, c’est un espoir raisonnable», a-t-il considéré.

«La fin de la Covid, ce n’est malheureusement pas pour demain. On ne sait pas quand, mais je pense qu’on en a encore pour de très nombreux mois ou années avant de mieux voir la fin du tunnel. Il est encore trop tôt pour se prononcer», avait déclaré Yves Van Laethem dans une autre interview ce mardi.