Voici pourquoi les hommes ne veulent plus aller en date

Il y a peu, on vous expliquait que six jeunes hommes de moins de 30 ans sur dix étaient célibataires, selon une étude effectuée aux États-Unis. Pourtant, cette situation ne semble pas les embêter plus que ça et pour cause: ils ont de plus en plus le sentiment que les dates ressemblent à des entretiens d’embauche…

par
Sébastien Paulus
Temps de lecture 2 min.

Une étude réalisée aux États-Unis par le Pew Research Centre révélait il y a peu que 63% des hommes de moins de 30 ans étaient célibataires, contre 34% des femmes pour cette tranche d’âge. Et si le gap entre les deux peut étonner, 57% de ces jeunes hommes affirment qu’ils ne sont absolument pas à la recherche de l’amour pour le moment. Ceux qui recherchent quelque chose, ne veulent rien de sérieux: ils sont 7% à vouloir voir l’autre de façon occasionnelle.

Les raisons de ce choix sont diverses et variées, et nous évoquions notamment ici le fait qu’ils étaient sans doute trop connectés, voire qu’ils accordaient trop d’importance au porno. Mais une autre raison est désormais évoquée dans le New York Post, grâce à l’interview de Ian Breslow, un célibataire de 28 ans qui a révélé pourquoi il évitait désormais les relations sérieuses.

Des «entretiens d’embauche»

«Les dates ressemblent de plus en plus à des entretiens d’embauche de nos jours. On ne prend plus le temps de réellement se découvrir avant de passer à a vitesse supérieure, et c’est dommage, surtout après autant de temps d’isolement», explique le jeune homme. Il évoque son vécu, notamment le moment où une jeune femme lui a demandé s’il préférait que leurs enfants aillent dans une école publique ou privée. C’en était trop pour Ian. Suite à ce rendez-vous, le jeune homme a décidé d’arrêter de rechercher quelque chose de sérieux pour le moment, et préfère à cela les aventures occasionnelles, qui sont beaucoup moins prises de tête.

Plus aussi facile qu’avant la pandémie

Même son de cloche du côté d’Andrew Bruno, également âgé de 28 ans: «Être capable d’aborder naturellement les gens quand on sort n’est plus aussi facile qu’avant la pandémie. Les gens préfèrent désormais rester au sein de leur groupe et se risquent moins à faire de nouvelles rencontres.» L’avis du jeune homme est raccord avec l’étude du Pew Research Centre, qui constate que 42% des célibataires cherchent soit des rendez-vous occasionnels, soit quelque chose de sérieux, alors que ce chiffre était de 49% en 2019, soit un an avant la pandémie.

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