Vous avez du mal à atteindre l’orgasme? C’est peut-être à cause de ce trouble très courant…

Les sexologues du monde entier vous le diront: la raison numéro un pour laquelle les femmes se rendent en cabinet, c’est parce qu’elles sont atteintes d’anorgasmie. Les facteurs qui peuvent provoquer l’anorgasmie sont nombreux, mais les chercheurs viennent d’en déceler qui touchent un nombre important de femmes… Peut-être vous?

par
Sébastien Paulus
Temps de lecture 2 min.

L’anorgasmie, c’est quoi?

Principalement présente chez les femmes, l’anorgasmie est un trouble qui empêche une personne de jouir, qu’elle soit seule ou accompagnée. De nombreuses causes peuvent être à l’origine de l’anorgasmie, mais celle-ci n’est pas une fatalité. Dès lors, n’hésitez pas à consulter pour tenter de résoudre ce problème qui peut avoir l’air d’une montagne, mais qui peut tout aussi bien se résoudre facilement.

Quels facteurs?

Parmi les facteurs qui peuvent expliquer l’anorgasmie, on cite notamment le stress, l’angoisse, la pression à jouir ou l’incapacité à lâcher prise. Mais récemment, des chercheurs américains ont pointé du doigt un autre facteur, dans une étude publiée dans la revue «Urology». En effet, les femmes souffrant de troubles du sommeil auraient beaucoup plus de mal à jouir. Et pour le coup, cela concerne beaucoup de personnes puisque selon une étude en France, 36% des Français déclarent souffrir de ces troubles.

Les chercheurs américains se sont basés sur les données de près de trois millions de femmes pour rendre leurs conclusions, ce qui les rend particulièrement fiables. Celles-ci souffraient d’apnée du sommeil, d’insomnies, mais aussi de troubles du rythme circadien du sommeil. Et parmi elles, 70% des participantes à l’étude de grande ampleur auraient eu des difficultés à ressentir un orgasme.

Grâce à cette étude, on peut donc faire un lien direct entre troubles du sommeil et dysfonctions au niveau de la sexualité. Car on le savait déjà, la fatigue impacte directement la libido et réduit le désir sexuel. «On pense que la perturbation du sommeil déclenche une baisse des œstrogènes et de la testostérone , hormones essentielles à la libido et à la fonction sexuelle», explique un des chercheurs à l’origine de l’étude.

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