Vous pleurez après un rapport sexuel? Vous n’êtes pas le(la) seul(e)

Il peut arriver que vous ressentiez un certain poids après un rapport sexuel, ce qui n’est absolument pas anormal. Ces montagnes russes émotionnelles portent même un nom: dysphorie post-coïtale. On vous explique.

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S’il vous est déjà arrivé de pleurer pendant ou après un rapport sexuel, il est important que vous sachiez que c’est parfaitement normal et que vous n’êtes pas le(la) seul(e). Cela peut être des larmes de bonheur, de décharge et même de mélancolie. Cela peut aussi être une réaction purement physique. Il est important de savoir que cela peut arriver à tout le monde, quel que soit le sexe ou l’orientation sexuelle.

De la science pure

Le fait de pleurer après un rapport sexuel est connu cliniquement sous le terme de dysphorie post-coïtale (DPC) ou parfois tristesse post-coïtale (TPC). Les symptômes sont – en toute logique – la présence de larmes, de chagrin et d’irritabilité après un rapport sexuel consenti. Et ces symptômes peuvent se manifester même si vous avez eu des relations sexuelles satisfaisantes. Dans le langage populaire, on parle aussi de «blues post-sexe». Cela fait référence à un sentiment dominant de poids pour lequel il ne semble y avoir aucune explication spécifique.

La dysphorie post-coïtale ne dépend pas de votre sexe ou de votre genre. Près de la moitié des femmes* ont éprouvé au moins une fois ce type de montagnes russes émotionnelles. C’est ce que confirme une étude publiée en mars 2020 dans le Journal of the International Society of Sexual Medicine. Pour les hommes*, ce chiffre se situe autour des 41%, d’après une autre étude de l’université australienne QUT parue dans le Journal of Sex & Marital Therapy.

Un panel d’émotions

Tout un panel d’émotions peut être lié aux larmes. On peut parfaitement verser des larmes de bonheur, par exemple lorsqu’on est très amoureux/amoureuse ou parce qu’on n’avait jamais fait aussi bien l’amour. On peut aussi être complètement submergé(e) par le moment ou la tension. Pleurer peut aussi être un mécanisme pour réduire la tension et l’excitation physique intense. La libération soudaine d’un trop-plein d’énergie sexuelle peut aussi vous faire monter les larmes aux yeux.

Attention

Soyez conscient(e) que pleurer peut aussi être une réaction à la douleur, l’anxiété ou la honte. Il est parfaitement possible que votre corps participe à l’expérience sexuelle, mais pas votre tête. Dans ce cas, il est essentiel d’indiquer vos limites et d’en parler avec votre partenaire. Si vous avez, de manière répétée, mal ou un sentiment d’inconfort, il est conseillé de consulter un médecin, un sexologue ou un psychologue.

Nous avons utilisé dans cet article les termes femmes* et hommes* avec un astérisque. Nous faisons ainsi référence à toute personne qui s’identifie et/ou est identifiée en tant que femme/homme.

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