Cette étude suggère de se reconnecter à la nature si vous êtes en proie à la solitude

Vous vous sentez en proie à la solitude? Offrez-vous une balade dans un parc, une escapade à la mer ou une randonnée en montagne. Car le fait d’être au contact de la nature tout en gardant les interactions sociales urbaines diminuerait le sentiment de solitude, clame une étude.

par
ETX Daily Up Studio
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Pour certains et certaines d’entre nous, l’approche des fêtes de fin d’année rime parfois avec solitude. Et en cette période particulièrement éprouvante pour le moral, tous les moyens sont bons pour chasser ce sentiment. Pour ce faire, des chercheurs anglais suggèrent un remède assez inattendu: s’offrir des «bains de nature».

C’est du moins la conclusion de leur étude publiée dans Scientific Reports, réalisée auprès de 756 personnes du monde entier, à partir de données collectées via l’application Urban Mind. Les participants ont été invités à répondre à des questions relatives à leur environnement social, leur degré de solitude et d’interactions sociales ainsi que la fréquence de leur contact avec la nature. Les informations ont été recueillies à trois moments aléatoires de la journée sur une durée de quinze jours (les heures de sommeil n’ont pas été prises en compte).

Eviter la foule

L’étude nous apprend tout d’abord que le fait de se retrouver au cœur d’une foule augmente le sentiment de solitude chez ces personnes de 39% en moyenne. Mais lorsque ces dernières pouvaient contempler les arbres ou écouter le chant des oiseaux, ce sentiment diminue de 28%.

Naturellement, les interactions avec les autres et le sentiment d’être «intégré» socialement contribuent également à réduire ce sentiment de solitude de 21%. Lorsque ce facteur est associé à celui d’un contact régulier avec la nature, l’effet bénéfique augmente encore de 18%.

La ville anxiogène

En d’autres termes, le contact avec la nature semble une arme puissante pour se sentir moins seul et d’autant plus si cela implique de ne pas être isolé. Pour la professeure Andrea Mechelli, co-autrice de l’étude et chercheuse au King’s College de Londres, ces deux facteurs combinés viennent remettre en question la théorie selon laquelle les villes sont automatiquement néfastes pour la santé mentale. «Certains aspects, tels que les caractéristiques naturelles et les interactions sociales, peuvent en fait réduire la solitude», souligne-t-elle.