La «saison des amours plaid» commence : les célibataires cherchent un partenaire de cocooning pour l’hiver

En hiver, certains célibataires n’hésitent pas à se lancer dans la recherche effrénée d’un partenaire. Une tendance appelée «Cuffing season» ou «saison des amours plaid» en français.

par
ETX
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On dit que l’été est la saison des amours. Mais ces idylles passionnées fanent souvent aussi vite que les fleurs à l’approche de l’automne, avec le retour à la réalité que nous impose la rentrée. Déjà, l’objet de nos désirs estivaux nous semble bien lointain. Pourtant, une autre période de l’année serait propice aux relations éphémères et aux déceptions amoureuses. Et il s’agit précisément de celle que nous traversons.

Pour l’hiver, les célibataires veulent se mettre en couple

Alors que nous nous apprêtons à passer à l’heure d’hiver et que le froid approche à grand pas, la tentation de se réfugier dans son canapé pour s’y lover tout le week-end se fait de plus en plus grande. Mais le faire en solo? L’idée en déprime plus d’un. C’est pourquoi certains n’hésitent pas à se lancer dans une recherche effrénée de partenaire pour passer l’hiver. La raison à cela? Des températures plus basses associées à un moral en berne, voire pour certaines personnes à une dépression saisonnière.

Un phénomène qui n’a pas échappé aux radars de certaines entreprises. Le site de réservation américain Hotel.com a par exemple récemment réalisé un sondage auprès de 2.000 Français célibataires sur ce phénomène que l’entreprise s’amuse à appeler «saison des amours plaid». D’après l’enquête, plus d’un Français sur deux (60%) auraient passé «un super été» en tant que célibataire, mais prévoient de se mettre en couple dès cet automne.

Qu’est-ce que la «Cuffing season»?

Cette tendance amoureuse dont on parle aux États-Unis depuis plusieurs années commence donc à s’imposer en France. Depuis 2020, l’Urban Dictionary définit cette tendance comme «la saison froide où tout le monde se met en couple». Preuve que le concept de se chercher à tout prix un partenaire pour «se réchauffer» est devenu un véritable phénomène. Le terme «cuffing» renvoie quant à lui à la notion d’exclusivité.

Mais on entend d’ici la question qui vous brûle les lèvres: ces relations sont-elles vouées à durer? S’il n’existe bien sûr pas de règle en amour et que personne n’est à l’abri de trouver son âme sœur en pratiquant la cuffing season, on peut tout de même en déduire qu’elles seront de courte durée. Et c’est même là tout le principe: on reste ensemble jusqu’à la Saint-Valentin qui, en plus de tomber au beau milieu de l’hiver, est souvent perçue par certaines et certains comme une injonction d’être en couple et donc mal vécue par bon nombre de célibataires. Mais l’arrivée du printemps et la remontée des températures changent la donne, redonnant au contraire l’envie d’être de nouveau «libre» et de se préparer aux folies de l’été. Et donc de se séparer de la personne qui a partagé son quotidien au cours des derniers mois.

Le snow-globing, où le fait de trouver un partenaire pour les fêtes de fin d’année

Ce mécanisme est d’ailleurs très proche d’une autre tendance, elle aussi identifiée dans un premier temps aux États-Unis: le snow-globing. Le principe est en fait le même qu’avec la cuffing season, mais en plus spécifique, puisqu’il s’agit de trouver des partenaires pour ne pas passer les fêtes de fin d’année en solo. En effet, la pression d’être en couple, exercée par la sphère familiale et sociale peut se faire particulièrement ressentir à cette période de l’année. D’autant que l’idée de fêter Noël peut être associée à une véritable angoisse, à laquelle les psys ont même donné un nom: la natalophobie.