Accord budgétaire fédéral: Alexander De Croo défend une action sans «thérapie de choc»

Le Premier ministre Alexander De Croo a pris la parole jeudi vers 04h00 du matin en réponse aux interventions des différents groupes parlementaires à propos de sa déclaration de politique générale.

par
Belga
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Dans une réponse relativement brève, le chef de l’exécutif a vanté les résultats déjà engrangés à ses yeux par la Vivaldi.

Après avoir cité l’ancien président américain républicain Ronald Reagan lors de son discours mardi, Alexander De Croo a choisi jeudi matin une citation de l’un de ses successsurs, le démocrate Bill Clinton: «’There is nothing wrong with America that cannot be cured by what is right with America». (Il n’y a nul mal en Amérique qui ne puisse trouver son remède avec ce qu’il y a de bien en Amérique). «Au lieu de se concentrer sur ce qui ne va pas, voyons nos atouts», a-t-il ajouté.

De la gestion de crises uniquement?

«Certains disent que ce gouvernement se borne à gérer des crises, il ne manquerait plus que ça! Au total, juste sur l’énergie, on est à près de 5 milliards et à 2,5 milliards en 2023. Faut-il prendre ces mesures? Oui. Mais dire que le gouvernement se borne à gérer les crises, c’est aussi faire fi de la réalité», a fait valoir le Premier ministre avant de se lancer dans une énumération de chiffres.

«En 2020, le déficit structurel était de 4,3%. En 2024, il sera de 3,2%. Le taux d’activité en début législature était de 69,9%. Aujourd’hui, il est à plus de 70% (+1,5%). 186.000 personnes ont décroché un emploi. Concernant l’incapacité de travail, une augmentation de 40% des retours, soit 78.000 personnes selon les prévisions de 2022.»

Des réformes violentes?

«Je ne pense pas que dans une crise, ces résultats tombent du ciel. J’en entends certains ici dire qu’il faut revenir à une méthode de thérapie de choc, des réformes violentes et difficiles. J’a vu certains de mes collègues en Europe le faire, et je ne suis pas convaincu que ça a bien marché. On attend d’un gouvernement qu’il dirige, qu’il prenne des réformes et c’est ce qu’il fait», a conclu le Premier ministre.

Les débats se sont terminés peu après 04h30. Le vote de confiance est attendu jeudi à 15h15.