Comment éviter les arnaques avec les étrennes?

La récolte d’étrennes est réglementée en Belgique. En réalité, très peu de professions ont le droit de sonner à votre porte pour demander des étrennes. Voici tout ce qu’il faut savoir.

Quelles professions peuvent demander des étrennes?

Selon un arrêté royal de 1823, la collecte des étrennes par les éboueurs est autorisée en Wallonie. Néanmoins, chaque intercommunale peut autoriser ou non cette démarche. Cette semaine, la zone INBW (regroupant les 27 communes du Brabant wallon et la ville de Braine-le-Comte en Hainaut) a par exemple rappelé que ses cahiers des charges interdisaient clairement la pratique des étrennes. «Il est interdit à l’adjudicataire de solliciter ou de permettre à ses ouvriers de solliciter auprès de la population des étrennes ou d’autres faveurs, quelles qu’elles soient», a indiqué l’intercommunale.

Les policiers et les pompiers ne peuvent quant à eux pas récolter d’étrennes. «C’est une question de déontologie», a expliqué à L’Avenir Sylvie Smoos, conseillère à l’Union des Villes et Communes de Wallonie (UVCW). Même chose pour les facteurs. En théorie, ils ne peuvent pas solliciter d’étrennes. Néanmoins, ils peuvent accepter l’argent que des citoyens leur proposeraient…

Attention aux arnaques

Dans son communiqué, l’INBW met en garde les habitants «sur le fait que certaines personnes malhonnêtes n’hésitent pas à usurper l’identité des collecteurs». Et il est vrai que les arnaques sont nombreuses en cette période de l’année.

Pour ne pas se faire avoir, la police rappelle quelques règles de base. Toute personne qui fait du porte-à-porte doit avoir reçu l’autorisation de la commune et doit être en mesure de présenter une carte de légitimation sur laquelle on retrouve sa photo, son nom et prénom ainsi que le logo et le nom de l’entreprise pour laquelle elle travaille. Si cette personne refuse de montrer cette carte, il est vivement conseillé de fermer la porte et d’appeler le 101.

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