Depuis son infection par la Covid, Marianne vit l’enfer: ses bras sont toujours paralysés

L’année dernière, Marianne, 33 ans, a contracté le coronavirus. Patiente à risque à cause de son diabète, elle s’est retrouvée dans le coma durant cinq semaines. Mais ce n’était qu’un début: «pour moi, l’enfer ne faisait que commencer», raconte-t-elle.

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Pas encore vaccinée, Marianne Nykjaer était inquiète lorsqu’elle a contracté le coronavirus. Cela a commencé par une perte de goût, de la toux puis un essoufflement, rapporte le Nieuwsblad. Après une semaine, la femme de 33 ans est emmenée aux urgences où elle est mise dans le coma et sous respirateur: «Si on ne fait pas ça, tu vas mourir», entend-elle juste avant d’être endormie.

Elle est finalement restée cinq semaines dans le coma. «Pour ma famille et mon partenaire, cette période de coma avait été terrible, et ce fut un soulagement lorsque je me suis réveillée», explique-t-elle au média flamand. «Pour moi, l’enfer ne faisait que commencer.» Il a fallu qu’elle réapprenne à respirer et à bouger. Elle ne pouvait pas lever sa propre tête et ses doigts ne bougeaient pas.

Un handicap au quotidien

À l’heure actuelle, ses bras et une partie de sa jambe gauche sont toujours paralysés. «Mes nerfs ont été enflammés par le covid. Le coma n’a rien donné de bon. On m’a allongé sur le ventre parce que c’était mieux pour mes poumons. En conséquence, les nerfs de mes épaules ont été touchés, et handicapés.» Au quotidien, elle est dorénavant aidée par une sorte de bras hydraulique qui soutient son bras. «Écoutez, ma main droite fonctionne raisonnablement bien, mais je ne peux pas lever mon bras. Je peux tenir une fourchette, mais je ne peux pas l’amener à ma bouche. Avec cet appareil, je peux. Je peux manger, cuisiner, écrire.»

Mais le problème, c’est qu’il s’agit d’un appareil coûteux. Elle a donc lancé une campagne de crowdfunding et en deux jours, elle a déjà récolté 3.500 des 8 000 euros requis.