Grève nationale: voici les conséquences pour les élèves qui ne pourront pas se rendre en examen

Ce lundi 20 juin, la Belgique va être paralysée par une grève nationale. Pour les étudiants, qui sont actuellement en pleine session d’examens, c’est un coup dur. La ministre de l’Éducation Caroline Désir s’est exprimée au micro de Christophe Deborsu quant à la situation de ses étudiants perturbés par le mouvement de grogne.

par
Rédaction en ligne
Temps de lecture 2 min.

Ce dimanche, Caroline Désir était sur le plateau de «C’est pas tous les jours dimanche» pour évoquer la situation des étudiants qui ne pourront pas se rendre en examen en raison de la grève nationale qui aura lieu demain. Elle a demandé à tous de faire preuve de solidarité pour trouver des arrangements: «Il faut trouver des arrangements avec des amis, faire jouer la solidarité.»

«Des instructions ont été envoyées aux écoles pour leur indiquer comment délibérer un enfant qui aurait vraiment été empêché de se rendre à son examen. Si un élève est en échec parce qu’il n’a pas pu passer l’épreuve du jour ou une partie de l’épreuve», poursuit-elle, en expliquant que la situation devrait être analysée dans son ensemble et cela ne sera en rien éliminatoire.

Ne pas pénaliser les élèves

Naturellement, il faudra fournir une preuve qui justifie l’absence: «L’élève devra évidemment fournir une attestation pour expliquer pourquoi. Si quelqu’un n’a vraiment pas de solution, on doit quand même faire attention à ne pas pénaliser les élèves au final non plus.»

Selon Stéphanie Cortisse, députée MR en Fédération Wallonie-Bruxelles, tout cela est trop laxiste: «Le principe, il faut le rappeler, c’est l’obligation d’aller à l’école et de passer le CEB. Et l’exception, dans ces circonstances exceptionnelles, c’est d’être excusé avec une décision du conseil de classe. Par contre, je regrette vraiment cette prise en otage des élèves et des enseignants à deux jours de la fin des examens. On aurait pu plaider pour un service minimum garanti des transports en commun.»