La majorité wallonne va se pencher sur les dysfonctionnements lors des inondations

Les partis de la majorité wallonne (PS, MR et Ecolo) sont disposés à se pencher sur ce qui a fonctionné et dysfonctionné dans la survenue et la gestion des inondations.

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Ces trois formations sont unanimes sur un point: il importe de ne pas se précipiter sur la voie à suivre en vue d’examiner ce qui s’est passé, à l’heure où la priorité doit aller aux personnes et zones sinistrées. «Le coeur du sinistre, ce sont des gens qui doivent se loger et se nourrir», a ainsi soutenu le chef du groupe PS André Frédéric, qui prenait part lundi aux actions d’aide aux victimes des inondations, en Région liégeoise.

M. Frédéric estime sain de réfléchir ensuite – «dans quelques semaines, lorsque l’on commencera à panser ces plaies» – à ce qui a dysfonctionné. Sur la forme, le mandataire socialiste estime qu’il faudra mettre en place «un outil adéquat» au parlement wallon, avant la rentrée de celui-ci. Pour lui, il ne s’agira en tout cas ni de se lancer dans une chasse aux sorcières, ni de se prévaloir, en tant que parlementaire, de compétences techniques que l’«on n’est pas capable d’avoir.

Transparence et recul

Le député wallon Ecolo Manu Disabato semble abonder dans ce sens. «Nous voulons toute la transparence et tirer les leçons pour l’avenir. Une commission parlementaire spécifique est donc une bonne idée, à voir selon quelles modalités précises», a-t-il commenté.

Le chef du groupe MR, Jean-Paul Wahl partage l’idée que mettre sur pied immédiatement une commission «n’a pas de sens», faute de recul suffisant par rapport aux événements. Selon lui, il y a une réflexion à avoir sur ce qui s’est passé et notamment sur la gestion des barrages et des services de secours. «Je crois qu’eu égard à l’importance de l’événement, il faudra une commission d’enquête», a-t-il ajouté, estimant qu’il faudra examiner cela vers la mi-août.