À l’approche des festivals, Marc Van Ranst met en garde contre la variole du singe: «C’est ce dont le virus a besoin»

A la veille des festivals d’été, le virologue Marc Van Ranst a tenu à mettre en garde sur la possible propagation de la variole du singe.

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Rédaction en ligne
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Un dixième cas de variole du singe a été détecté en Belgique, confirme mardi l’institut de santé publique Sciensano. Deux cas probables ont également été identifiés. Ces cas sont liés à un événement commun ayant eu lieu début mai ou à un voyage à l’étranger, au Portugal et en Espagne.

La source de l’infection de l’un des cas n’a pas encore été formellement déterminée. Les personnes infectées ont entre 28 et 43 ans.

Les premiers cas belges remontent à un festival international de fétichisme, Darklands, qui a eu lieu à Anvers au début du mois de mai. Le virus se propage par contact étroit entre les personnes.

L’avertissement de Van Ranst

Comme vous le savez, la Belgique est un pays de festivals. Marc Van Ranst appelle dès lors à la prudence, à quelques jours à peine de ces festivités à répétition dans toutes les régions de notre pays.

Ce mercredi matin, le virologue indique auprès de HLN que «comme chaque année, les gens sont souvent proches les uns des autres lors des festivals. C’est ce dont la variole du singe a besoin». Si le «Monkeypox» ne représente pas pour lui «une épidémie qui pourrait rapidement dérailler», Marc Van Ranst ajoute que les festivaliers devraient en connaître les symptômes.

Il explique donc: «Cela commence par une sensation de fièvre, un gonflement des ganglions lymphatiques, puis vient cette éruption cutanée assez classique qui ressemble beaucoup à la varicelle».