Les Belges commettent de plus en plus de délit de fuite… mais les auteurs sont largement identifiés

Prendre la fuite en cas d’accident est une très mauvaise idée.

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par
Belga
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L’an dernier, plus de 4.700 accidents avec tués ou blessés ont été suivis d’un délit de fuite, un record en 10 ans, relève lundi l’Institut Vias dans un communiqué. Les piétons et les cyclistes sont les premières victimes de ce type d’accident. La grande majorité des fuyards est cependant identifiée.

Sur 37.306 accidents corporels recensés l’année passée, 4.708 (soit 12,6%) s’accompagnaient d’un délit de fuite. Un nombre «d’autant plus préoccupant que, dans le même temps, le nombre d’accidents en général a baissé» par rapport à 2013, souligne l’institut de sécurité routière. Le phénomène prend particulièrement de l’ampleur dans la capitale: à Bruxelles, 16% des accidents avec blessés ou tués ont été suivis d’un délit de fuite, contre 12% en Flandre et 10% en Wallonie.

Point positif à ce sombre tableau: la grande majorité (85%) des auteurs ont été identifiés, contre 76% en 2013. Un progrès qui s’explique «en grande partie par la multiplication des caméras, tant dans la sphère publique que dans la sphère privée», expose Vias.

Usagers faibles, les deux-roues et piétons sont les premières victimes des délits de fuite. Ainsi, un cycliste sur cinq (21%) a été abandonné à son sort après un accrochage, comme un piéton sur sept (14%).

La majorité des fuyards minimise la gravité de l’accident (31%) et nie donc avoir enfreint les règles de conduite. Certains (19%) font le choix conscient de quitter les lieux pour échapper aux coûts de l’accident, tandis que d’autres roulent sous l’influence de l’alcool ou de drogues et tentent de fuir les sanctions (13%).

Vias suggère dès lors d’intensifier la lutte contre la conduite sous influence et le défaut d’assurance. «La sensibilisation est également capitale», ajoute l’Institut, qui propose d’accorder une plus grande attention à la gestion du stress durant la formation à la conduite.

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