Les microalgues, une alternative possible aux combustibles fossiles, selon une étude

Les microalgues sont une alternative durable aux combustibles fossiles, conclut l’Institut flamand pour la recherche technologique (Vito). Cela à l’issue de plusieurs années de recherche sur le «potentiel inépuisable» de ces algues, dans le cadre d’un projet, baptisé IDEA, avec d’autres pays européens.

par
Belga
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L’institut flamand relève que 90% des produits chimiques organiques sont d’origine fossile et que 70% des protéines sont importées. «Les microalgues peuvent offrir une solution à cet égard», estime-t-il. Elles se développent très bien dans le climat doux de la Belgique. «Et elles peuvent être récoltées toute l’année. Elles constituent donc bien une alternative durable aux combustibles fossiles.»

Les algues peuvent être utilisées dans la production de cosmétiques, de denrées alimentaires, d’aliments pour animaux et dans l’industrie pharmaceutique. «Pour faire des algues une histoire à succès, nous devons rendre l’ensemble de la chaîne de processus viable dans notre région: de la croissance des algues, en passant par la récolte, la réutilisation et le traitement de la masse jusqu’à de nouveaux produits finis commercialisables», préconise le Vito.

Mais il existe de nombreuses espèces d’algues. L’institut de recherche préfère donc se concentrer sur un nombre limité d’espèces sélectionnées. Une telle orientation permettra de réduire considérablement l’expertise pour la production et les délais de commercialisation.

Un certain nombre de produits commerciaux issus du secteur sont déjà sur le marché mais, pour le Vito, «il y a un besoin urgent de plus de types et de quantités de produits à base d’algues». L’institut de recherche préconise également une réduction des coûts de production, sans mettre en danger la qualité des algues.

Le secteur a en outre besoin de nouvelles entreprises, estime-t-il, tout en étant également conscient que les producteurs d’algues cherchent d’abord des clients et des applications avant d’augmenter leur production.

Enfin, IDEA plaide pour des mesures politiques qui découragent l’importation de biomasse bon marché et moins durable et encouragent la production locale.